Que sont-ils devenus ? Le Svalbard fond de plus en plus vite. Mais face au dérèglement climatique, ses habitants sont résignés.
Journaliste indépendante, j’ai cofondé Youpress, un collectif de pigistes, avec des camarades échappés de l’école de journalisme. Depuis, on fait le tour du monde, et on le refait aussi, dans notre petit local du XIIIe arrondissement de Paris. En dehors de la pige et de mes reportages sur les printemps arabes, j’ai coécrit un livre sur les violences sexuelles dans l’armée française (La Guerre invisible, Les Arènes, 2014). Et puis un autre sur la prise de la ville de Palmyre en Syrie (Le Sacrifice de Palmyre, Grasset, 2016). Ensuite, j’ai codirigé le projet d’investigation Zéro Impunity sur le viol comme arme de guerre, publié en France par Mediapart. Je fais aussi partie du consortium des journalistes d’investigation européens, le bien nommé Investigate Europe. Entre tout ça, il y a deux ans, avec la photographe Axelle de Russé – dont je partage les aventures depuis 2011 –, nous avons commencé à travailler à Longyearbyen. Il paraît qu’on a attrapé le « virus polaire », parce qu’on n’a pas arrêté d’y retourner depuis. Aux Jours, on dit que c’est devenu notre obsession.
Que sont-ils devenus ? Le Svalbard fond de plus en plus vite. Mais face au dérèglement climatique, ses habitants sont résignés.
Dans l’Arctique, les habitants se préparent à la prochaine catastrophe climatique. Qui arrivera plus vite qu’ils ne l’imaginent.
Profitant du réchauffement climatique, les croisières déferlent sur l’Arctique, aggravant la catastrophe écologique à l’œuvre.
Le Svalbard fond et tout prend l’eau, y compris le charbon arctique. Reportage dans les entrailles de la montagne.
Système anti-avalanche, plan contre les coulées de boue… La Norvège dégaine ses millions pour 2 000 Svalbardiens. Jusqu’à quand ?
La petite ville de Longyearbyen, dans l’Arctique, se croyait à l’abri du changement climatique. Et puis une avalanche est survenue.