Rétro. Douze photographes, illustrateurs et illustratrices reviennent sur une de leurs images produites cette année pour « Les Jours ».
Photojournaliste, Louis Witter travaille pour des médias nationaux et internationaux. Depuis 2015, il se concentre sur l’exil, ses causes et ses conséquences. Après plusieurs années de travail à la frontière franco-britannique, il sort en 2023 son premier ouvrage : La Battue (Seuil, 2023), une enquête sur la politique migratoire de la France à Calais et sur le littoral. Ayant travaillé en 2019 à Mayotte et aux Comores, durant l’élection présidentielle qui a vu Azali Assoumani être réélu, il revient en 2023 pour se concentrer sur l’opération Wuambushu et la manière dont l’État va mener cette opération de lutte contre l’immigration clandestine. Une expérimentation, qui pourrait être amenée à s’exporter vers l’Hexagone dans les années qui viennent.
Rétro. Douze photographes, illustrateurs et illustratrices reviennent sur une de leurs images produites cette année pour « Les Jours ».
Violences verbales et physiques, évacuations de camps déshumanisantes et accidents mortels : les exilés sont victimes des forces de l’ordre.
Cet ouvrier du BTP s’est effondré au moment où son entreprise commençait à raser son bidonville, Talus 2. Il y avait élevé ses sept enfants.
L’opération Wuambushu a commencé ce lundi matin à Talus 2. Récit de l’intérieur des dernières heures avant, des premières heures après.
Se revendiquant du combat « Mayotte la française », le mouvement, volontiers xénophobe, mène des actions radicales contre les étrangers.
Entre résistance de certains bidonvilles et impatience d’une partie des Mahorais, les débuts de l’opération d’expulsion sont chaotiques.