Ils s’appelaient Foad, Bin, Sara, Gebrel, Mawda ou Omar. Ils venaient de Chine, d’Afghanistan, de Somalie… Des hommes, des femmes, des enfants. Tous sont morts entre la zone frontière franco-belge et le Royaume-Uni, autour de Calais, depuis 1999. 367 morts, une litanie sourde et sans fin. Comme si un tueur en série sévissait depuis vingt-cinq ans, sans que les institutions policière et judiciaire ne s’émeuvent. Alors, « Les Jours » s’autosaisissent et remontent le fil d’un carnage silencieux et politique.
Par
Maël Galisson