Incertitude sur les déchets, sécurité, coûts… Les ennuis s’accumulent pour la filière nucléaire. Mais en Lorraine, l’atome a de l’avenir.
Diplômée de Sciences-Po Paris et de l’Ehess en sociologie, Sandra Mehl travaille dans l’humanitaire puis dans le développement urbain avant de se consacrer à la photographie documentaire. Elle s’intéresse aux questions de territoires et d’identités en France et à l’étranger, et débute en 2009 un projet photographique documentaire en Israël/Palestine à l’occasion du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin (Checkpoint Chronicle). Son travail photographique devient ensuite plus intimiste, s’intéressant aux questions d’appartenance et de mobilité sociales en milieux populaires, en prenant appui sur sa propre trajectoire de vie. Elle travaille alors pendant cinq ans sur les espaces lagunaires du Sud de la France, puis sur le territoire urbain, documentant l’intimité quotidienne de deux sœurs adolescentes de la cité Gély de Montpellier (Ilona et Maddelena). Cette dernière série est lauréate de la Bourse du talent 2016 et du Prix du festival MAP Toulouse 2016. Représentée par la galerie Sit Down, à Paris.
Incertitude sur les déchets, sécurité, coûts… Les ennuis s’accumulent pour la filière nucléaire. Mais en Lorraine, l’atome a de l’avenir.
Diaporama sonore. L’opposition de François Simonet, diacre, à l’enfouissement des déchets radioactifs est éthique et spirituelle
Non loin de Bure, deux centres accueillent les déchets dont la vie n’excède pas trois cents ans. Ici, on stocke en surface.
Diaporama sonore. Près de Bure, « Pivoine » est militant, agriculteur… et sous contrôle judiciaire. Il détaille sa vie quotidienne.
Pression des forces de l’ordre, procès à outrance : toute contestation est criminalisée, dénonce la Ligue des droits de l’homme.
Diaporama sonore. Jean-Pierre Simon, agriculteur, s’inquiète de l’accaparement des terres pour le futur centre de stockage.
« Les Jours » sont descendus au fond du labo de Bure, où se prépare l’enfouissement des déchets. Rendez-vous dans 400 000 ans.
Diaporama sonore. Au micro des « Jours », le sénateur LR de la Meuse défend son projet d’accueil des déchets radioactifs à Bure.
Le sénateur Les Républicains a joué de tout son poids politique pour que la Meuse accueille les déchets nucléaires. Et le revendique.
Diaporama sonore. Benoit Thenance était opposé aux déchets nucléaires à Bure. Désormais agent d’entretien au labo, il s’est résigné.
Pour faire passer le projet d’enfouissement des déchets radioactifs, les acteurs du nucléaire arrosent élus et communes de subventions.
Diaporama sonore. André et Michelle Tur, couple de retraités de la Meuse, sont en désaccord sur le projet d’enfouissement de Bure.