«Tu as vu ce super article ? Tu savais pour Henri Weber, la grand-mère de Grégory Villemin et le père de Rihanna ? Et c’est quoi, déjà, le numéro vert ? » Avec cette épidémie inédite qui fait tousser la planète entière, Les Jours ont estimé crucial de lancer ce « Journal de quarantaine », fil rouge d’informations en accès libre sélectionnées par notre rédaction et qui prend sa place au sein de notre série En quarantaine. Les semaines 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 sont à lire ici ; la semaine 8, ci-dessous.`
État d’urgence prolongé. Comme attendu, le gouvernement, réuni ce samedi en conseil des ministres, va proposer au Parlement de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour deux mois, jusqu’au 24 juillet. Parmi les mesures proposées par ce texte, on connaissait déjà le port du masque obligatoire dans les transports en commun et la limitation des déplacement à un rayon de 100 kilomètres autour du domicile (lire l’épisode 65, « Déconfinement : toute sortie n’est pas définitive »). Le gouvernement souhaite ajouter à cet arsenal la quatorzaine (pour tout le monde) ou l’isolement (pour les personnes testées positives) obligatoires lors de l’entrée sur le territoire français. De nouvelles personnes pourraient également être habilitées à constater et à sanctionner les manquements aux règles de l’état d’urgence sanitaire : adjoints de sécurité, gendarmes adjoints volontaires, réservistes de la police et de la gendarmerie, agents de sécurité assermentés dans les transports et agents de l’autorité de la concurrence pour les commerces.
Stop à StopCovid ? L’application française chargée de retracer les contacts de personnes ne sera pas prête pour le 11 mai, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran en sortant du conseil des ministres. « On avait dit nous mêmes que c’était un défi technologique, un défi scientifique, un défi pratique, et qu’engager la réflexion ne nous engageait pas à mettre en place ce dispositif. » Qui ne tente rien n’a rien et un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, donc.
Classe ? Pas classe ? « La majorité des écoles » qui doivent l’être seront ouvertes dès le 11 mai, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer au Figaro. Mais rien n’est moins sûr, car des communes ont déjà annoncé leur intention de ne pas rouvrir maternelles et primaires comme le gouvernement le souhaite, considérant que les conditions d’accueil des enfants et de travail des personnels ne seraient pas satisfaisantes. C’est le cas de Hautmont, dans le Nord, et de plusieurs communes de Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Saint-Ouen, Noisy-le-Sec, Le Bourget, Livry-Gargan et Le Raincy). Montpellier hésite aussi. À Paris, la mairie a annoncé que les classes rouvertes seront réservées aux élèves en difficulté scolaire et aux enfants dont les parents exercent des professions qui nécessitent leur présence sur le terrain. Les préfectures auront le pouvoir d’obliger les maires à ouvrir les écoles si elles l’estiment nécessaire.
Train-train. Interrogé sur France Inter, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que l’entreprise a déjà perdu « à peu près deux milliards d’euros de chiffre d’affaires » en raison du confinement. Si le déconfinement ne permet pas un retour progressif à la normale, « il ne sera pas anormal ou illogique d’ajuster le niveau d’emploi au volume d’activité », a-t-il encore déclaré. De quoi remettre le feu à la SNCF, qui va de crise en crise depuis des années, comme le raconte l’enquête d’Alexia Eychenne dans notre série La bête inhumaine (toute ressemblance avec le titre du livre d’un écrivain vaguement connu n’est pas fortuite).
Chat chat chat. L’École nationale vétérinaire d’Alfort (Enva), dans le Val-de-Marne banlieue parisienne, a annoncé avoir détecté le premier chat français porteur du Covid-19 et présentant des symptômes respiratoires. L’animal aurait été contaminé par son maître. L’Enva pointe que seuls quatre cas de transmission au chat ont été détectés dans le monde à ce jour, mais recommande aux personnes malades du coronavirus de « limiter les contacts étroits avec leur chat, de porter un masque en sa présence et de se laver les mains avant de le caresser ». On attend le tuto pour fabriquer des masques pour chat.
Guili-guili. Selon l’institut Nielsen, qui analyse la consommation des ménages, les ventes de tests de grossesse ont explosé pendant les semaines de confinement, culminant à + 37 % pendant la semaine du 13 au 19 avril, par rapport aux ventes un an plus tôt. Des médecins ont néanmoins pointé qu’achat de test ne rime pas systématiquement avec grossesse potentielle, mais que de nombreuses femmes ont vu leur cycle perturbé pendant cette période inédite de confinement.
Monde de remde. L’agence américaine du médicament a accordé, ce vendredi, une autorisation d’utilisation pour des traitements contre le Covid-19 basés sur l’antiviral remdesivir. Ceci alors qu’une étude chinoise tout juste publiée sur ce traitement expérimental conçu à l’origine contre le virus Ebola, sans grand succès à ce jour, n’a pas montré d’effet significatif.
Samedi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours peuvent vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est samedi (2 mai 2020). C’est l’anniversaire du rappeur Dadju (29 ans) et d’Édouard Balladur (127… euh, 90 ans). Allez Doudou, une petite carte cadeau d’abonnement Les Jours pour mieux vivre la retraite ?
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : un polar où tout est vrai, avec Michel Fourniret, un gang de braqueurs stars des années 1980 et quelques corps enterrés. C’est la série Le magot, sous titrée « Fourniret et les Postiches, mortelle rencontre » et racontée par Patricia Tourancheau.
À quoi jouer en milieu confiné ? À Saute Canton, pardi ! Le principe est simple : vous partez depuis un village français avec plus ou moins d’indices et il faut rejoindre une commune de 50 000 habitants en faisant le moins d’étapes possible. Ça vous paraît nul comme ça ? C’est parce que vous ne savez pas encore que choisir la route d’Arâches-la-Frasse n’est pas une très bonne idée…
En rouge et vert. Exilerions-nous nos peurs ? Irions-nous plus haut que ces montagnes de douleur ? Le ministre de la Santé Olivier Véran a dévoilé ce jeudi soir les fameuses cartes en rouge et vert annoncées par le Premier ministre Édouard Philippe dans la présentation, ce mardi, de son plan de déconfinement (lire l’épisode 65, « Déconfinement : toute sortie n’est pas définitive »). Trois cartes ont été montrées, à retrouver sur le site du ministère de la Santé: la première indique la circulation du virus ; la deuxième, la capacité en réanimation de chaque département ; et la troisième synthétise les deux critères. Eh oui, il manque un critère, pourtant annoncé par Édouard Philippe, celui de la capacité en tests de chaque département. Il ne sera renseigné qu’à partir du 11 mai, a indiqué Olivier Véran, signe que du côté crucial de la détection, il y a encore du boulot.
Vert, on fonce ? Gaffe, non, la couleur de chaque département ne change pour l’instant rien aux conditions actuelles du confinement. C’est la carte du 7 mai qui devrait faire foi, et permettre notamment de savoir si les collèges
Rouge de colère. Trois départements
Masques encadrés. Le prix des masques chirurgicaux sera encadré, a annoncé la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Agnès Pannier-Runacher : il ne devra pas dépasser 95 centimes d’euros l’unité, sachant que ce type de masque ne doit être utilisé qu’une fois. « C’est exorbitant, 95 centimes ! » a réagi sur France Info Lionel Maugain, journaliste à 60 millions de consommateurs qui a publié une enquête sur le sujet. Le journaliste indique qu’il a vérifié les prix avant la crise : « C’était dix fois moins. » Les masques grand public, c’est-à-dire en tissu et lavables, ne seront quant à eux pas encadrés, le ministère de l’Économie expliquant un peu laborieusement qu’ils « se prêtent mal à ce type de régulation » en raison de leurs « spécifications diverses ». La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) « communiquera régulièrement sur des fourchettes de prix pratiqués dans les réseaux de distribution », indique cependant le ministère, afin d’éclairer le choix des consommateurs.
Cour de récré. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron, costume trois-pièces gris et bronzage florissant (à force de gambader avec Nemo dans le jardin de l’Élysée, certainement) a fêté la fête du Travail à sa façon, disant espérer « retrouver dès que possible les Premier mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre nation ». Il s’est évidemment aussitôt pris une volée de bois vert de la part de l’opposition, de gauche notamment. Nous nous contenterons de lui dire ceci : Manu, tu peux compter sur nous pour venir te tirer les couettes.
Vendredi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est vendredi (1er mai 2020) et c’est la fête du Travail, ou plutôt du Télétravail. Offrez à qui vous voulez un joli petit brin de journalisme avec la carte cadeau d’abonnement Les Jours.
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Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
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Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Le 1er mai étant depuis 2018 et ses exploits place de la Contrescarpe la Saint-Benalla, notre conseil du jour est donc L’homme du Président. En 28 épisodes, cette série sous-titrée « Thriller politique à l’Élysée », raconte l’affaire Benalla, des premières vidéos aux derniers exploits de l’ex-chargé de mission de la Présidence. Lecture recommandée à tous ceux qui veulent retrouver des Premier mai chamailleurs…
À quoi jouer en milieu confiné ? À dépenser toute la fortune du pauvre Bernard Arnault (un peu moins de 100 milliards d’euros). C’est « Bernard Arnault sauve la France », le jeu mis au point par le game designer français Pierre Corbinais où il s’agit de dilapider l’argent du milliardaire
Une « vraie » quarantaine. Le projet de loi de prorogation pour deux mois de l’état d’urgence sanitaire, qui va être présenté samedi en Conseil des ministres, prévoit la possibilité de placer les personnes malades en régime strict de « quarantaine » et d’« isolement ». Selon Contexte, qui révèle le texte, les préfets, saisis par les agences régionales de santé, pourront isoler les malades qui refusent de manière « réitérée » les « prescriptions médicales d’isolement prophylactique » et prennent le « risque grave de contaminer d’autres personnes ».
Sans « Les Jours », merci. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a annoncé la création d’une nouvelle rubrique sur le site gouvernemental consacré au coronavirus, et ce pour donner « accès aux articles de médias français luttant, dans le cadre de la crise sanitaire, contre la désinformation ». Un gouvernement qui trie le journalisme ? Qui décide quelle source est sûre et quelle source ne l’est pas ? Et qui ne sélectionne que ce qui l’arrange ? Impensable. Bien évidemment, ce sera sans Les Jours.
Des masques dans les hypers. Les enseignes de grande distribution annoncent l’arrivée de masques dès la semaine prochaine. Des masques jetables destinés normalement aux professionnels en attendant les masques « grand public » en tissu. Ainsi, Intermarché dit mettre à disposition de ses clients 90 millions de masques chirurgicaux au prix de 30 euros la boîte de cinquante. Ces derniers ne seront pas vendus en rayon
Des masques réutilisables. En attendant le Graal des masques pour tous, on peut tenter d’acheter des masques réutilisables à l’infini, fonctionnant avec un système de filtres jetables. La marque de jeux Playmobil en propose sur son site, avec des tailles pour enfants (pour les adultes, il faut oser vu le design du masque, qui affiche la tête d’un Playmobil). Michelin a eu la même idée et a mis au point un modèle destiné aux professionnels (et plus sobre). Le groupe de pneumatiques a annoncé aujourd’hui que 500 000 précommandes ont été effectuées et que la production venait de démarrer. À partir de juin, ils pourraient être vendus aux particuliers.
Muguet. Il sera possible d’acheter du muguet vendredi. Le gouvernement a autorisé les fleuristes français à vendre cette plante symbole du 1er mai, mais seulement « sur livraison et en retrait de commande » devant leurs boutiques.
La rue de Rivoli sans voiture. Faisant plus de 3 kilomètres et traversant Paris d’est en ouest, la rue de Rivoli va être interdite aux voitures particulières le temps de l’épidémie. L’annonce a été faite ce jeudi par Anne Hidalgo. « Rue de Rivoli, je souhaite qu’il y ait un axe uniquement dédié au vélo et un autre réservé uniquement aux bus, taxis, véhicules d’urgence et véhicules des artisans, mais plus les voitures », a déclaré à l’AFP la maire de Paris, qui se joint au mouvement de l’« urbanisme tactique » dont nous parlions dans cet épisode d’En quarantaine. Pour revoir la rue de Rivoli avec plein de voitures, il ne reste plus qu’à (re)regarder Rabbi Jacob (de Gérard Oury) et la scène de fin, quand Louis de Funès se rend aux Invalides en moto puis en DS, pour y marier sa fille.
Le vélo, c’est déjà possible. Avant même le 11 mai, il est possible de prendre son vélo pour faire du sport. Le Conseil d’État a donné raison à la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) qui déplorait qu’en dépit d’un texte officiel pas si restrictif, l’État ait communiqué sur l’interdiction de cette pratique (exemple, ce tweet de la préfecture des Hauts-de-Seine) et ait donné instruction aux forces de l’ordre de verbaliser les amateurs. Le ministère de l’Intérieur devra faire une communication sur le sujet d’ici 24 heures, a enjoint le Conseil d’État. Seule restriction à la pratique sportive du vélo : ne pas sortir plus d’une heure et rester à un kilomètre de son domicile.
Le sport déconfiné. À partir du 11 mai, il sera possible de faire du sport, mais pas n’importe lequel. Selon le ministère des Sports, il faudra respecter les critères de distanciation physique, en imposant une distance de 10 mètres minimum entre deux personnes faisant du vélo ou du jogging (n’oubliez pas de vous déplacer avec votre décamètre !). Seront donc toujours interdits : les sports de combat, le football… Seront autorisés notamment : le yoga et le tennis (mais pas les doubles). En revanche, le ministère ne précise pas si on pourra monter à la volée…
Jeudi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est jeudi (30 avril 2020) et c’est l’anniversaire de Jane Campion, la cinéaste néo-zéolandaise, plus grande réalisatrice de tous les temps selon un classement exclusif fait par Les Jours et seule femme à avoir reçu une palme d’or à Cannes.
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires.
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Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : puisque le championnat de Ligue 1 est officiellement stoppé, le PSG sacré et l’OM deuxième, précipitez-vous (en petites foulées) sur les deux saisons de Massilia Foot System, l’enquête de Michel Henry dont la plume file toujours droit au but (vous l’avez ?).
L’avis de mon maire. Édouard Philippe veut laisser les maires « dire aux responsables de l’Éducation nationale : “Dans l’école Anatole-France, ça ne va pas être la même chose que dans l’école Jean-Moulin” », a-t-il déclaré ce mercredi devant l’Assemblée nationale, faisant le SAV de ses annonces de la veille (à lire dans l’épisode 65 d’En quarantaine). Comprendre : ce sera aux maires de dire si une école peut être rouverte ou non le 11 mai et dans quelles conditions, selon le Premier ministre, qui a reçu mercredi matin les associations d’élus locaux pour discuter de la façon dont va être mis en œuvre le déconfinement département par département. En gros, dans les départements classés rouge, si « un maire nous dit que dans telle commune, compte tenu de l’explosion du nombre de cas, on n’est pas encore prêt, eh bien on discutera avec eux […] pour essayer de trouver la bonne façon, le bon rythme, d’ouvrir l’école », a précisé Édouard Philippe. Qui n’a pas précisé en revanche s’il avait filé son 06 aux maires.
L’avis des morts. Ce mercredi à l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé Olivier Véran a promis que le nombre de décès du Covid-19 survenus à domicile serait connu « au mois de juin ». Santé Publique France est chargé de recueillir ces données, qui ne sont pas incluses dans les chiffres délivrés chaque soir (qui comprennent les morts à l’hôpital et dans les Ehpad) à partir des certificats de décès.
Prisons. La garde des Sceaux Nicole Belloubet annonce dans Le Monde que 11 500 détenus ont été libérés depuis le début du confinement
100 kilomètres. Les sites permettant de déterminer le rayon d’un kilomètre dans lequel on peut sortir autour de son domicile se sont adaptés à l’autorisation post-confinement. À partir du 11 mai, on pourra sortir sans attestation mais dans la limite d’un rayon de 100 kilomètres. Sur ce site-là, Les Jours ont ainsi découvert que la rédaction ne pourrait même pas partir en virée à Orléans, Rouen ou Reims. Zut.
Et au-delà. Pour dépasser les 100 kilomètres, il faudra avoir une raison professionnelle (genre si l’on est routier ou contraint de se déplacer pour travailler) ou un « motif familial et impérieux ». FranceTV Info a posé la question à la police nationale qui a répondu qu’il s’agit de « déplacements dont la nécessité ne saurait être remise en cause (blessures d’un proche, accompagnement d’une personne vulnérable ou non autonome, décès, maison en péril…) ».
Bim. Après dix ans de croissance, les États-Unis vont connaître de nouveau la récession avec un PIB (produit intérieur brut) en baisse de 4,8 % au premier trimestre 2020, soit la plus forte baisse depuis la récession de 2008.
Bam. Après dix ans de croissance itou, l’Allemagne va elle aussi renouer avec la récession et une chute prévue de 6,3 % en 2020, soit la pire récession depuis cinquante ans.
Boum. L’Union européenne va elle aussi être frappée par la récession qui pourrait faire baisser le PIB de 5 à 10 % en 2020, soit une situation pire que celle de la crise économique de 2008. La France pour sa part connaît une chute de 5,8 % de son PIB entre janvier et mars.
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Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : puisqu’on a appris ce mercredi l’annulation des Rencontres photographiques d’Arles, allons lire Les mécènes, l’enquête de Nicolas Cori sur le business de la charité, et tout particulièrement cet épisode sur Maja Hoffman, l’extravagante milliardaire qui finance cet événement culturel.
Mercredi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est mercredi (29 avril 2020) et on trouverait gentil que quelqu’un offre une carte cadeau d’abonnement aux Jours à Zizi Jeanmaire, car c’est son anniversaire.
Que chanter en milieu confiné ? La Javanaise de Serge Gainsbourg, mais dans une version particulière : celle que met au point la maîtrise de Radio France en faisant appel à qui veut, chanteur confirmé ou pas (dont Jane Birkin, qui marraine l’opération). Tout est expliqué à cette adresse et il faut envoyer sa vidéo avant ce vendredi minuit. Résultat mis en ligne le samedi 9 mai à 18 heures.
Mardi. Non, il ne s’agit pas d’un hors-série (le jour qu’on sera demain) de « Le jour qu’on est », service quotidien que vous offrent Les Jours (voir à la fin de ce « Journal de quarantaine »). C’est bien mardi que sera annoncé, à l’Assemblée nationale, le fameux plan de déconfinement par le Premier ministre Édouard Philippe, soit une semaine plus tôt que ce qui était initialement prévu, histoire de mettre fin à une série de volte-face gouvernementales du plus mauvais effet. Et hop, hop, hop, dans la foulée on vote, malgré les protestations de l’opposition et même de certains députés LREM. Non seulement on vote, mais on vote aussi sur la très contestée appli StopCovid, comme ça on est sûr de noyer la baleine et tout l’océan dans le même mouvement.
Masques grand public. Le décret est paru au Journal officiel : les pharmacies
7,1 %. C’est la hausse du chômage en mars, l’occasion de se plonger dans La vie Pôle emploi, l’enquête des Jours des deux côtés du guichet, par Alexia Eychenne.
Surmortalité. Le taux de mortalité des patients Covid-19 placés en réanimation serait beaucoup plus élevé que les 10 % annoncés par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Selon Le Monde, qui a pris connaissance d’une étude menée par le Réseau européen de recherche en ventilation artificielle (Reva), il serait plutôt de l’ordre de 30 à 40 %. Plus de 4 500 personnes en France sont actuellement en réanimation et placées sous respirateur artificiel.
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Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : Les conseillers. En deux saisons (l’une sur la conquête du pouvoir, l’autre sur son exercice en temps de crise), Aurore Gorius se glisse dans les soupentes des cabinets ministériels où s’exerce une influence colossale sur la décision publique. Et si vous êtes sages, on vous promet un nouvel épisode très très vite.
Lundi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est lundi (27 avril 2020). Et c’est l’anniversaire de la naissance d’Arielle Dombasle (année incertaine). Allez quoi, BH, tu peux bien lui offrir une carte cadeau d’abonnement aux Jours, fais pas ta pince !
Carnet du virus. Henri Weber (sénateur socialiste).
Qu’écouter en milieu confiné ? « Alerte coronavirus… » Combien de fois par jour entend-on le message gouvernemental avec son petit son de synthé qui vrille le tympan ? Et qui est cette voix ? C’est celle du comédien Olivier Peigné, nous apprend Valentine Joubin, journaliste à Radio France, dans son podcast consacré à « l’espace sonore de confinement », qui s’ouvre sur la voix du message et la façon dont Olivier Peigné a cherché à la poser. Lui-même, d’ailleurs, n’en peut plus : « Quelque fois, à la maison, je m’engueule moi-même. »
Drame du confinement. Adidas reconnaît, mais sans la moindre esquisse d’excuse, l’explosion des ventes de ses claquettes de piscine, élues chaussures de confinement par des adultes irresponsables. Ne reproduisez pas ça chez vous.