À l’agence de Montargis, le chômage des deux côtés du guichet.
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« Les Jours » racontent le chômage depuis une agence Pôle emploi du Loiret où se croisent demandeurs d’emploi, conseillers, patrons… Récit de leurs combats quotidiens, entre impasses et petites victoires.
David Fatta dirige son agence comme une PME du tertiaire. Un BEP compta-gestion, puis un BTS l’ont conduit à faire ses classes chez Auchan. Des hypermarchés, il garde le culte du service au client – et de son jargon. « J’apprends aux conseillers le SBAM : sourire, bonjour, au revoir, merci », raconte-t-il. Pendant son service militaire, il a envoyé « 300 CV et lettres de motivation », sans succès. En 1993, il entre aux Assedic comme employé administratif. Puis gravit les échelons jusqu’à prendre la tête de plusieurs agences et du Pôle emploi de Montargis à la fusion en 2009. « J’avais senti qu’au sein de cette boîte l’évolution serait possible », dit-il. Son rôle ? Celui d’un commercial qui doit aller au devant des entreprises pour que leurs offres rencontrent sa « demande d’emploi ».
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Michel-André Chasseing
Le directeur adjoint
« MAC », pour ses collègues, est entré à l’ANPE en 2004, à la faveur de la première grande vague de recrutement externe de managers. Ingénieur de recherche, il avait lui-même pointé à l’agence « pendant une grosse année » après un licenciement économique. C’est sa conseillère ANPE qui l’a poussé à passer le concours. La Nièvre, puis Gien, Pithiviers, Montargis… Michel-André Chasseing a « beaucoup tourné », comme responsable d’équipe puis directeur adjoint. Son rôle est notamment d’avoir l’œil sur le « pilotage » des performances de l’agence, à partir des indicateurs fixés par l’État, Pôle emploi et l’Unédic. « Je dois m’assurer qu’on est dans les clous et que l’on a les moyens d’atteindre les objectifs. »
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Isabelle Rouby
La cheffe du service Entreprises
« Prospecter, négocier… J’ai ça dans le sang, d’être une commerciale », assure Isabelle Rouby. Au début de l’année 2015, elle a pris la tête du tout jeune service Entreprises, une équipe de conseillers chargés de démarcher les employeurs pour collecter leurs offres et les convaincre d’embaucher des chômeurs. Entrée à l’ANPE en 2007, elle a passé « quatorze ans dans le privé », comme responsable marketing dans l’industrie auto-moto, puis formatrice pour un prestataire de l’ex-agence pour l’emploi. « Pas faite pour le bureau », elle préfère le terrain, le contact avec les patrons et l’ambiance des usines où « les ouvriers sont fiers des belles pièces qu’ils produisent ». Elle veut convaincre ses interlocuteurs que « Pôle emploi n’est pas un mammouth figé ».
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Régis Millet
Un conseiller
Régis Millet a travaillé près de vingt ans dans l’hôtellerie-restauration. « J’ai eu mon entreprise et le sentiment d’être allé au bout de ce que je pouvais y faire », décrit-il. Il lui est alors venu l’envie « d’accompagner les autres ». Entré chez Pôle emploi en 2012, il « s’épanoui(t) dans la boutique, malgré ce que l’on peut en dire ». Il a la charge de suivre 140 chômeurs en accompagnement « renforcé », des personnes souvent bloquées dans leurs recherches et découragées. « Je ne leur promets pas monts et merveilles, admet le conseiller. Parfois, je n’ai pas de solution. Mais il y a des gens pour qui il y a des choses à faire. »
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Mathieu
Un demandeur d’emploi
Ambulancier, Mathieu a été licencié il y a deux ans et approche de la fin de ses droits. Pour repousser l’échéance, il accepte n’importe quel contrat. Il vient de se former pour devenir chauffeur routier, mais les employeurs lui reprochent son manque d’expérience. Mathieu possède une voiture et se dit prêt à bouger autour de Montargis pour mettre toutes les chances de son côté. Sauf si tout son salaire doit passer en frais d’essence. « Si on me propose le smic à Orléans (à 140 km aller-retour, ndlr), est-ce que ça vaudra le coup ? », s’interroge-t-il.
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Zahir
Un demandeur d’emploi
Zahir n’a aucun diplôme. Depuis plus de cinq ans, il enchaîne les petits contrats d’une semaine à quelques mois. Dans une usine de pain surgelé ou de conditionnement d’oignons, par exemple. Il aimerait devenir agent de sécurité et tanne Pôle emploi pour une formation. Mais sans permis ni voiture, ses horizons sont limités.
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Francis
Un demandeur d’emploi
Francis a 52 ans. Il a connu une « situation très confortable » dans l’Aveyron, où il officiait comme horticulteur. Il l’a quittée pour s’installer dans le Loiret et s’occuper de ses parents à temps plein. Ces contraintes familiales mobilisent son énergie et parasitent ses recherches d’emploi.
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Valérie
Demandeuse d’emploi
Valérie a 33 ans. Originaire de Seine-et-Marne, elle s’est installée à Cepoy, près de Montargis, au début de l’année 2015, avec son mari Hervé et leurs deux fils. Elle n’a jamais aimé l’école. Orientée en filière professionnelle « dans un lycée de cancres où les élèves balançaient les chaises par les fenêtres », elle a raté son BEP secrétariat et s’est lancée dans le monde du travail « sans aucun bagage ». McDonald’s, Quick, la livraison du Parisien, puis les hypermarchés… Valérie a enchaîné CDI et CDD dans des métiers souvent pénibles, s’arrêtant un moment après la naissance de ses enfants. Licenciée mi-mars, elle nourrit le rêve de devenir conductrice de bus, comme sa mère, et de débuter une formation à la fin de l’année 2016.
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Marie-France
Demandeuse d’emploi
À 47 ans, Marie-France a longtemps travaillé comme ouvrière dans l’agroalimentaire. Elle a perdu son dernier emploi en janvier 2015. Depuis, elle postule sans relâche. Malgré les refus ou les silences des recruteurs, elle « n’est pas défaitiste ». De sérieux problèmes à la hanche l’ont empêchée d’occuper certains postes, mais elle est prête à changer de voie pour s’ouvrir de nouvelles portes. « Il n’y a pas d’âge pour apprendre », assure-t-elle. Elle tente sa chance dans la confection de vêtements et n’exclut pas non plus de se former au métier d’aide à domicile.
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Patrick Bourrelier
Chef d’entreprise
Patrick Bourrelier dit de lui-même qu’il est « né dans l’aéronautique ». Ingénieur diplômé des Arts et métiers, il a exercé divers postes dans des grands groupes, comme la Snecma, mais aussi des PME. Depuis 2003, il est à la tête de JSM Perrin, une petite entreprise de la métallurgie installée à Châlette-sur-Loing, en périphérie de Montargis. Son plus grand défi ? Trouver des candidats à des postes d’usineur. Ses offres d’emploi ne reçoivent pas de CV. Il recrute régulièrement des intérimaires polonais pour combler les postes vacants et forme aussi quelques chômeurs en contrat pro.
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David
Électricien en reconversion
Électricien de formation, David, 37 ans, a connu un an et demi de chômage après un licenciement économique en octobre 2013. Depuis l’automne, il suit une formation en alternance chez JSM Perrin, l’entreprise de Patrick Bourrelier, pour devenir usineur. Le métier manque désespérément de candidats et David espère bien être recruté à l’issue de sa formation.
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Céline Meissonnier
Une conseillère
Céline Meissonnier, 33 ans, a d’abord travaillé pour son mari artisan, qu’elle aidait dans ses démarches administratives. Quand il n’a plus eu les moyens de l’employer, elle a connu un an de chômage, puis un contrat aidé, avant de réussir le concours de Pôle emploi en 2009. Elle suit 78 demandeurs d’emploi en accompagnement « renforcé ». Céline a formé avec une dizaine d’entre eux un groupe qu’elle retrouve hors de l’agence, dans une salle d’un centre social. Elle organise pour eux des simulations d’entretien, mais aussi des ateliers théâtre. Elle aimerait que son investissement contribue à « changer l’image négative de Pôle emploi ».
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Cathy Pizzuto
Une conseillère
Cathy Pizzuto, 39 ans, a exercé plusieurs vies professionnelles avant d’entrer chez Pôle emploi en 2012 : documentaliste dans l’Éducation nationale, créatrice d’une entreprise de faire-part, puis formatrice pour adulte chez un prestataire de Pôle emploi, qui a fini par l’embaucher après « des CDD réguliers ». Elle ne se dit pas découragée par l’afflux des demandeurs d’emploi, au contraire : « Quand on s’investit vraiment dans ce métier, et c’est ce que j’ai l’impression de faire, on se sent utile. »
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Nathalie Vieugué
Responsable d’équipe
À 56 ans, Nathalie Vieugué fait partie de l’équipe de direction du Pôle emploi. Diplômée en biologie, elle est entrée à l’ANPE après un an de chômage. Elle a travaillé dans de multiples agences, s’est « stabilisée » à Montargis le temps d’élever ses trois fils, mais aimerait à nouveau « bouger » et « évoluer ». Elle passe moins de temps au contact du public, mais assure toujours des permanences à l’accueil ou en entretien « pour dépanner ». Nathalie dit comprendre la colère de certains chômeurs qui se présentent à Pôle emploi. « On reçoit des personnes dans des situations difficiles, donc l’ambiance est forcément teintée de négativité. » Elle juge que « c’est parfois injuste, car on fait de notre mieux et notre travail ne se voit pas toujours. On aide les demandeurs d’emploi à avancer, même si on ne peut pas toujours leur proposer une solution immédiate. »
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Pierre
Demandeur d’emploi et futur conseiller
Pierre, 29 ans, vient d’achever une formation comme conseiller en insertion professionnelle, financée par Pôle emploi. Encore au chômage, il se verrait bien passer de l’autre côté du guichet pour aider des demandeurs d’emploi à retrouver du travail. C’est le volet social du métier qui l’intéresse. Il se destine plutôt à travailler pour des associations, des départements ou des missions locales, mais se renseigne quand même sur les opportunités d’embauche… chez Pôle emploi.
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L’agence Pôle emploi de Montargis, le 2 mai 2016Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 1 : Avant l’ouverture des portes
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La réunion matinale commence toujours par l’annonce du planningPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 1 : Avant l’ouverture des portes
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L’agence Pôle emploi de Montargis, c’est 70 salariés et 11 975 demandeurs d’emploi.Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 1 : Avant l’ouverture des portes
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Démarche auprès des entreprises, accompagnement des demandeurs, petit à petit, Pôle emploi respécialise les agents qui le souhaitent.Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 1 : Avant l’ouverture des portes
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L’agence Pôle emploi de Montargis, où « Les Jours » se sont installésPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 2 : La cocotte-minute
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Le hall d’accueil de l’agence Pôle emploi de Montargis, dans laquelle « Les Jours » se sont installésPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 2 : La cocotte-minute
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8 h 45, les portes s’ouvrent et la file des demandeurs d’emploi s’engouffre dans le hall, en silencePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 2 : La cocotte-minute
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Michel-André Chasseing (à gauche), avec David Fatta, le directeur de l’agence. Il garde un œil sur le hall d’accueil depuis son bureau, dont la porte reste ouvertePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 2 : La cocotte-minute
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Le couloir qui mène à la salle de réunion de l’agence Pôle emploi de MontargisPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 3 : « Parfois, je n’ai pas de solution »
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La préparation de la salle avant l’atelierPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 3 : « Parfois, je n’ai pas de solution »
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Régis Millet, lors de son atelier sur la recherche d’emploiPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 3 : « Parfois, je n’ai pas de solution »
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Il n’est pas rare de croiser des enfants à Pôle emploi. Certains échappent à la vigilance de leurs parents et filent explorer les couloirsPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 3 : « Parfois, je n’ai pas de solution »
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Pour cet atelier, « il faut s’attendre à ce que seule la moitié des inscrits vienne », prévient Régis MilletPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 3 : « Parfois, je n’ai pas de solution »
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Valérie est au chômage depuis mars. Elle habite dans la périphérie de MontargisPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 4 : Valérie ou la vie rétrécie
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Trois fois par semaine, le matin, Valérie se sert de son smartphone pour jeter un œil sur le site de Pôle emploiPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 4 : Valérie ou la vie rétrécie
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À 8 h 30, 11 h 30, 13 h 30 et 16 h 30, Valérie traverse la rue et emprunte le chemin qui mène à l’école de son fils, EnzoPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 4 : Valérie ou la vie rétrécie
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Valérie garde son fils Théo toute la journée. Elle s’est séparée de sa nounou pour des raisons financièresPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 4 : Valérie ou la vie rétrécie
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Debout contre le plan de travail de la cuisine, Hervé pianote sur son téléphone et enchaîne cigarette sur cigarette. Il est aussi réservé que sa femme est volubilePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 4 : Valérie ou la vie rétrécie
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Le directeur de l’agence Pôle emploi, lors du lancement des « cafés de la création » à Montargis le 2 mai 2016Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 5 : Les vendeurs de chômeurs
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« C’est ça, mon job. Sortir, faire que l’on m’identifie et nouer des alliances qui aideront à placer nos demandeurs d’emploi », dit David Fatta, le directeur de l’agencePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 5 : Les vendeurs de chômeurs
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À la tête du service Entreprises de Montargis, Isabelle Rouby (à gauche) assume d’être « une commerciale » pur jusPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 5 : Les vendeurs de chômeurs
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Marie-France, 47 ans, est au chômage depuis dix-huit mois et passe son temps à écrire des lettres de motivationPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 6 : Marie-France qui se lève tôt
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Dans la bibliothèque du petit bureau de Marie-France, la paperasse est soigneusement classée par catégories. Sur une pochette verte est inscrit « Pôle emploi »Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 6 : Marie-France qui se lève tôt
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Marie-France a aujourd’hui 47 ans. Elle est au chômage depuis janvier 2015, après une vingtaine d’années principalement passées comme ouvrière dans l’agroalimentairePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 6 : Marie-France qui se lève tôt
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Marie-France guette les offres « sur les coups de neuf heures ». Sur le site de Pôle emploi ou sur ceux des concurrents privés, « ça tombe du lundi au dimanche, sans exception »Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 6 : Marie-France qui se lève tôt
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Dans le bureau du directeur de JSM Perrin, Patrick Bourrelier, une vitre donne sur l’usine où s’affairent les ouvriersPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 7 : L’usine aux métallos précieux
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Le directeur de l’usine, Patrick Bourrelier, touche du bois : « Le secteur va bien. » Actuellement, JSM Perrin fait travailler 60 personnesPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 7 : L’usine aux métallos précieux
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JSM Perrin, PME de la métallurgie installée en périphérie de Montargis, a été fondée en 1947 et reprise en 2003 par Patrick BourrelierPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 7 : L’usine aux métallos précieux
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David a trouvé son contrat pro au sein de JSM Perrin via l’agence Pôle emploi de Montargis, après un an et demi de chômagePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 7 : L’usine aux métallos précieux
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Marie-France chez elle à Triguères, en juin 2016Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 8 : Marie-France, un stage… et puis rien
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Marie-France est déçue, forcément. Mais elle veut déjà « rebondir sur autre chose »Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 8 : Marie-France, un stage… et puis rien
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« Ce n’est pas un hasard si ma fille est devenue aide-soignante et mon fils pompier volontaire » dit Marie-France, qui a « toujours bien accroché avec les gens »Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 8 : Marie-France, un stage… et puis rien
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Marie-France lors d’un atelier de formation à l’agence Pôle emploi de Montargis, le 2 mai 2016Photo Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 8 : Marie-France, un stage… et puis rien
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Les demandeurs d’emploi sont de plus en plus contraints de faire leurs démarches sur internet. Tous ne maîtrisent pas l’outil informatique et ont besoin d’aidePhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 9 : Le chômeur et l’ordinateur
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Dans le hall d’accueil de l’agence de Montargis, une douzaine de postes informatiques dépannent les chômeurs qui n’en possèdent pas chez eux ou ne savent pas les utiliserPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 9 : Le chômeur et l’ordinateur
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Ludivine est en service civique. Équipée d’un gilet bleu, elle est là pour aider les demandeurs d’emploi à utiliser les ordinateursPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 9 : Le chômeur et l’ordinateur
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Thierry a du mal avec l’informatique. Les opérations en ligne prennent du temps et l’ordinateur n’est pas encore rentré dans ses habitudesPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 9 : Le chômeur et l’ordinateur
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À gauche, Nathalie Bouet, directrice du centre de formation, fait passer les copies du test à remplir à l’issue de la présentation du métier d’aide à domicile. À droite, Karine explique avoir commencé ce métier en aidant sa belle-mère avant sa mortPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 10 : « Faire la toilette, ça ne vous pose pas de problème ? »
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Maryse a 48 ans. Elle raconte : « Maman était diabétique. À la fin, elle ne pouvait plus marcher. Je l’ai accompagnée pendant six ans. Ça a toujours été mon plaisir d’aider les autres »Photo Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 10 : « Faire la toilette, ça ne vous pose pas de problème ? »
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Au FAP, le centre de formation, ils sont nombreux à suivre la présentation sur les métiers de l’aide à la personne. Il est question d’horaires, de contraintes géographiques et physiques, mais aussi d’avantagesPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 10 : « Faire la toilette, ça ne vous pose pas de problème ? »
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Édith a 53 ans, dix ans d’expérience, mais ne trouve pas d’emploi stable car elle n’a pas de diplôme d’aide à la personnePhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 10 : « Faire la toilette, ça ne vous pose pas de problème ? »
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Les demandeurs d’emploi sont accompagnés à un rythme différent, de « suivi » à « renforcé » en passant par « guidé » en fonction de leur profil et de leurs difficultésPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 11 : L’entretien de non-emploi
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En théorie, un agent devrait s’occuper de 70 chômeurs maximum en accompagnement « renforcé », mais ce nombre augmente à chaque hausse du chômage. À Montargis, la moyenne tourne autour de 100 personnesPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 11 : L’entretien de non-emploi
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Cécile Meissonnier, conseillère au Pôle emploi de Montargis, rencontre Wilfried, un ex-comptablePhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 11 : L’entretien de non-emploi
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Wilfried prévoit de se mettre à son compte comme agent immobilier. Sa conseillère l’encourage : « C’est bien ficelé, c’est réfléchi, il faut aller au bout »Photo Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 11 : L’entretien de non-emploi
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Dans les couloirs de l’agence Pôle emploi de MontargisPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 12 : De l’autre côté du Pôle
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Avant de travailler comme conseillère, Céline Meissonnier a connu un an de chômage. Malgré son CDI, elle se dit qu’elle « pourrait être à la place des demandeurs d’emploi un jour »Photo Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 12 : De l’autre côté du Pôle
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Pour les jeunes conseillers arrivés en dernier à l’agence, comme Abderrahman Hamdoun (ici à gauche, au pôle informatique avec un demandeur d’emploi), il faut parfois enchaîner les contrats courts, plus précaires, avant d’obtenir un CDIPhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 12 : De l’autre côté du Pôle
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Pierre, demandeur d’emploi, dans le bureau de son conseiller. Lui-même voudrait travailler au contact de personnes en difficulté grâce à son diplôme de conseiller en insertion professionnellePhoto Antonin Weber pour Les Jours.
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Pendant l’été, l’agence de Montargis tourne au ralentiPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 13 : Un Pôle sous le soleil
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Lors des inondations qui ont touché Montargis en juin, le directeur a pris des nouvelles des conseillers de l’agence tous les jours. Les employés l’ont remercié avec ce message : « C’est qui le boss ? C’est lui ! »Photo Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 13 : Un Pôle sous le soleil
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Lors d’une réunion de présentation, l’entreprise McDonald’s a fait salle comble. En temps normal, ce type de réunion n’attire pas grand mondePhoto Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 13 : Un Pôle sous le soleil
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Le budget de Valérie et son mari, tous deux au chômage, ne leur permet pas d’emmener Théo et Enzo en vacances. Quand il pleut, c’est « télé et salle de jeux »Photo Antonin Weber pour Les Jours.
Épisode n° 13 : Un Pôle sous le soleil
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Marie-France chez ellePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 14 : La dernière chance de Marie-France
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Pour Marie-France, aucun stage, aucune perspective d’embauche ne s’est concrétisé, malgré le reflux du chômage à l’échelle nationalePhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 14 : La dernière chance de Marie-France
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Marie-France, dans un hypermarché E.Leclerc puis chez elle, avec un de ses chiensPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 14 : La dernière chance de Marie-France
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En ce moment, l’ouvrière au chômage tourne un peu en rond. L’inactivité a assez duréPhoto Laurent Hazgui pour Les Jours.
Épisode n° 14 : La dernière chance de Marie-France