À Paris, il y a en effet le laboratoire d’IA de Spotify, celui de Sony CSL, mais surtout l’Ircam, une institution publique qui, à sa création en 1970, est apparue à certains comme trop théorique, trop hors sol, trop plongée dans la musique compliquée. « Je voulais venir à Paris parce que j’avais envie d’y vivre et continuer à apprendre le français après quelques années à Montréal, m’a dit récemment Doug Eck, petites lunettes rondes et visage éternellement jeune, dans les locaux de Google situés près de la gare Saint-Lazare (VIIIe arrondissement). Mais surtout, je voulais venir parce qu’il y a l’Ircam. Ils ont été très importants dans les travaux sur le traitement du signal et le “machine learning”. »
Retour en arrière dans l’histoire technologique qui a permis d’en arriver là où nous en sommes début 2020, à l’aube d’un surgissement de l’intelligence artificielle dans la musique populaire.