Une Société des journalistes, celle de LCI, qui s’élève contre la décision de la chaîne de diffuser en direct le discours d’Éric Zemmour à la Convention de la droite (comprendre : de l’extrême droite), et la direction de la chaîne qui reconnaît « une erreur ». Une autre direction d’une autre chaîne, Paris Première, qui, selon Pure Médias, convoque le même Zemmour pour lui « rappel(er) fermement les conditions de sa participation à l’émission Zemmour et Naulleau ». Une autre Société des journalistes, du Figaro cette fois, dont « l’immense majorité » refuse « d’être associé à ses provocations », s’indigne de la nouvelle sortie de Zemmour, qualifié de « rentier de la polémique », et appelle sa direction à « mettre terme à cette situation ambiguë », celle d’un « salarié du Figaro [qui] se lâche à l’extérieur sans retenue ». Et à CNews, qui doit prochainement recruter Éric Zemmour pour le mettre en tête de rayon chaque soir à 19 heures ? À CNews, rien, officiellement rien, désespérément rien.
Une islamisation de la rue, comme les uniformes d’une armée d’occupation rappellent aux vaincus leur soumission.
Déjà plus que problématique avant ce qui est ni plus ni moins qu’un appel à la violence contre les musulmans craché le week-end dernier, l’embauche d’Éric Zemmour est, depuis, devenue inconcevable, injouable. Irresponsable, surtout. Une enquête du parquet de Paris a été ouverte pour