L’incendiaire a été condamnée à passer vingt-cinq ans derrière les barreaux, là où l’état des détenus à l’esprit embué s’aggrave.
Épisode n° 4
Faut-il juger les patients psychiatriques ?
Illustration Jean-François Desserre pour Les Jours
Schizophrènes, dépressifs, paranoïaques, borderline… : commissariats, salles d’audience et prisons sont remplis de mis en cause à l’esprit embué, malade. Essia B. en fait partie. Accusée d’avoir mis le feu à son immeuble du XVIe arrondissement de Paris le 5 février 2019, causant la mort de dix personnes, la quadragénaire est jugée du 6 au 24 février 2023 devant la cour d’assises de Paris. Internée treize fois avant les faits, son discernement était altéré et non aboli le soir de l’incendie, ont évalué les experts. Essia B. n’est sûrement pas guérie, mais la justice l’attend.
Par Lola Breton, Jean-François Desserre
Par Lola Breton, Jean-François Desserre
À l’audience, témoignages et expertises tentent de faire la lumière sur la psyché d’Essia B., entre addictions et troubles mentaux.
Épisode n° 3
L’ouverture du procès d’Essia B. met en lumière le rôle des expertises psychiatriques dans la poursuite, ou non, des procédures criminelles.
Épisode n° 2
En 2019, le feu allumé par Essia B. a tué dix personnes. Malgré son passif psychiatrique, elle comparaît à partir du 6 février.
Épisode n° 1
