La jeunesse avec Pécresse : pour se réunir chez la seule femme de droite candidate à la présidentielle, des lycéens ont arraché la permission de minuit, des étudiants quasi-ministres ont coché le rendez-vous trois fois sur leurs quatre agendas, des trentenaires stylés ont sorti leurs plus beaux blazers
La campagne pour la présidence des Jeunes LR m’a beaucoup appris. Par contre, je ne m’attendais pas à une telle violence…
Le scrutin fatidique s’est ouvert ce mercredi matin, réservé aux 139 918 membres des Républicains. Vote en ligne. Pas de fraude attendue. Les résultats seront proclamés jeudi après-midi et, au besoin, un second tour sera organisé. Samedi 4 décembre à 14 h 30, on saura qui représentera la droite à la présidentielle de 2022. Tous peuvent gagner. Sauf, a priori, le professeur de médecine Philippe Juvin. Si la droite veut de la prestance physique, elle choisira Michel Barnier (lire l’épisode 4, « Michel, le Barnier dinosaure »). De l’énergie à revendre : Valérie Pécresse. De l’ouverture au macronisme : Xavier Bertrand (lire l’épisode 3, « Plastique Bertrand »). De l’ouverture au zemmourisme : Éric Ciotti. On ignore si des réseaux parallèles travaillent en souterrain. Pécresse a le reste des cathos tradis, qui avaient penché pour François Fillon en 2016, plus les reliques du sarkozysme. Des sources nous ont prévenus : « Attention à Ciotti. S’il arrive au second tour face à Bertrand, rien n’est joué… » Il n’y a plus rien d’acquis. L’élection sanglante pour la présidence du mouvement des Jeunes Républicains, en avril passé, l’avait déjà montré.
Théo Michel nous a raconté son ascension à toute vitesse devant une tarte à la framboise, dégustée sans miettes