Un « coup de massue ». L’expression revient sans cesse dans la bouche des salariées de Nocibé, pour décrire l’effet provoqué par l’annonce de la fermeture de 62 boutiques dans l’Hexagone et la disparition programmée de 347 emplois (lire l’épisode 1, « Chez Nocibé, un plan social de toute beauté »). Pour les conseillères et esthéticiennes, c’est l’incompréhension
À Nocibé, si nombre de salariées s’accordent à dénoncer des conditions de travail dégradées, le taux de syndicalisation n’atteint pas 20 %. Le droit du travail est loin d’être un b.a.-ba que chacune connaît sur le bout des doigts. Quant aux grèves, elles sont rares et très peu suivies
Vendre des produits à la chaîne, ça ne m’intéresse pas. Plus j’ai été accaparée par mes fonctions de déléguée, moins j’ai été présente en magasin. Et ça me va bien.
Nous sommes au début des années 2000, Nocibé est en pleine expansion et rachète des fonds de commerce à tour de bras.