
La durée et l’ampleur du mouvement boostent les grévistes de la SNCF. D’autant que cette fois, ils ne sont pas seuls dans la fronde.
La durée et l’ampleur du mouvement boostent les grévistes de la SNCF. D’autant que cette fois, ils ne sont pas seuls dans la fronde.
Pour les cheminots, la grève de ce jeudi est capitale : la réforme des retraites est un pas de plus vers la dislocation de leur métier.
Malgré les controverses, les partisans du SFC tiennent à ce que leur mal soit organique. Encore taboues, les souffrances psychiques ?
Insomnie, travail nocturne, apnée, écrans : à la source de la fatigue, il y a souvent des nuits perturbées. Enquête sous la couette.
Réorganisés, réformés sans cesse et sans stratégie, les cheminots trinquent. C’est le constat des experts et des médecins du travail.
Cruelle et accablante, la fatigue nous pourrit la vie. Mais pourquoi et comment se manifeste-t-elle ? « Les Jours » mènent l’enquête.
À partir du 15 décembre, le cœur de métier de ces cheminots – donner le départ des trains – disparaît. Souffrance et déclassement.
Pressée de virer 20 % des effectifs, la direction a fini par accepter de relever le montant des indemnités de départ.
Le 4 novembre 1984 naissait la chaîne cryptée. 35 ans, un Bolloré et un plan social plus tard, les salariés disent leur désamour.
Info « Les Jours ». Dès ce lundi, la chaîne ouvre son antenne au polémiste pour une émission quotidienne présentée par Christine Kelly.
Nouvelle AG à Canal+ après l’interruption des négociations avec la direction. En cause : des indemnités de départ insuffisantes.
Il a ressuscité « Les Guignols » ce vendredi pour un best of Chirac. Après les avoir tués car trop politiques. Folie.
Les annonces de la ministre ne convainquent pas les grévistes des urgences, qui veulent prolonger et élargir le mouvement.
Agnès Buzyn veut généraliser les « bed managers », ces chasseurs de chambres en hôpital. À Saint-Denis, chaque place se négocie.
Nuits d’ivresse, bagarres, faits divers… Les policiers sont de gros pourvoyeurs de patients à Saint-Denis. Les soignants font avec.
Indispensables à l’hôpital de Saint-Denis comme ailleurs, les docteurs formés hors de France pâtissent pourtant d’un statut précaire.
Aux urgences de Saint-Denis, le mouvement social dure depuis plus de deux mois. L’été est compliqué, l’équipe sur les rotules.
Médiatrice et aide-soignante aux urgences de Saint-Denis, elle guette les regards qui n’osent pas et les conflits à apaiser.
Aux urgences de l’hôpital Delafontaine, la nuit est plus longue, plus incertaine que le jour. Plus violente aussi parfois.
Au « tri », les infirmières doivent orienter les patients qui atterrissent aux urgences. Vite et bien. Tout l’édifice en dépend.
Info « Les Jours ». En plein plan social, il refourgue son vin sur l’intranet de Canal+ : 20 % de salariés en moins, 20 % de réduc !
À l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis, la grève n’empêche ni le travail des équipes ni l’afflux des patients. L’immersion commence.
Face au plan social à Canal+, l’heure était à l’inquiétude ce jeudi. Et au dézingage en règle de la stratégie de la direction.
Info « Les Jours ». Un kit pour les chefs, une interview des patrons par un journaliste maison… La direction vend son plan social.
Des inspectrices du travail déplorent le manque de temps et de formation à leur disposition pour traiter les cas de harcèlement sexuel.
Au sein du service chargé d’appliquer la politique antisexiste de Marlène Schiappa, une dizaine de femmes sont victimes de sexisme.
Un animateur en roue libre, des pigistes maltraités, des tentatives de censure, toujours pas d’argent… Vous êtes bien sur CNews.
Nouvelle conséquence des impitoyables économies menées dans le groupe : dès ce lundi, tous les coiffeurs sont virés.
En sous-effectif, la chaîne a diffusé par erreur des images de 2018. Et viré la pigiste mise en cause, avant de faire volte-face.
Après des plaintes de saisonnières, les salariés du monument ont suivi une formation, tendue, sur les violences sexuelles.
À la suite d’une intervention de l’animateur, « Le Parisien » a escamoté un article annonçant son déménagement à C8. Et pourtant…
Sarah, Lisa, Inès… « Les Jours » enquêtent sur le harcèlement au sein de l’entreprise et les graves manquements de la Régie.
Agressée sexuellement par un collègue, Inès, conductrice de bus, dénonce l’abandon de la Régie, qui l’a licenciée pour « faute grave ».
Dans l’idéologie d’Amazon Mechanical Turk, l’emploi salarié doit laisser sa place au travail indépendant précaire.
Anne accuse son ex-patron de viol. Si elle n’attend plus rien après quinze ans de procédures, ses avocates veulent obtenir justice.
Sur la plateforme d’Amazon MTurk, les employeurs ne dévoilent pas leur identité. Ni la finalité des microtâches qu’ils proposent.
Le récit des victimes, c’est le quotidien de l’Association contre les violences faites aux femmes au travail. Immersion.
En vantant un travail facile, souple et à la tâche, le géant américain fabrique des microtravailleurs corvéables et vulnérables.
Les chercheurs Antonio Casilli et Jean-Louis Dessalles sont d’accord : les machines ont encore besoin des humains. Pour le moment.
Sur Amazon Mechanical Turk, ce sont les machines qui donnent des ordres aux humains… pour qu’ils améliorent les machines.
Contre quelques centimes, une armée d’humains robotisés travaillent pour les algorithmes qui dirigent nos vies.
Ils ont résisté au plan de départs, ont été transférés dans une filiale, Intelcia, et ont vite déchanté, rincés.
Info « Les Jours ». L’opérateur s’est trompé dans le calcul des indemnités d’anciens employés… et exige un remboursement express.
Info « Les Jours ». Des employés risquent le licenciement pour avoir aidé des clients à résilier leur abonnement.
Replay. Revivez le débat politique des « Jours », avec Danièle Obono et Karima Delli.
En 2016, l’animatrice a été licenciée « sans cause réelle et sérieuse », selon les prud’hommes. Canal+ doit lui verser 3,4 millions.
Brut x Les Jours. La petite bande des « Années fac » a le goût de la révolte et n’entend pas s’en laisser conter.
D’un côté, un plan social enclenché ; de l’autre, un projet d’adaptation américaine. Et au milieu, une équipe désemparée.
En septembre, ils découvraient la fac de Nanterre, dans le chaos du système APB. Aujourd’hui, tout a changé. Et eux aussi.
Choisie par Bolloré en 2015, virée pour faute grave en 2016, l’animatrice attaque Canal+ aux prud’hommes. Récit d’audience.
Brut x Les Jours. Nouvel épisode vidéo avec les personnages des « Années fac » qui racontent ce qui les indigne.
Brésilo-lilloise, ex-migrante économique, cette prof de zumba refuse les identités figées. Pour elle et pour les femmes du quartier.
Au lendemain de l’intervention musclée des CRS sur le campus, l’AG du jour a fait le plein. Une première cette année.
Le patron de « L’empire » multiplie les actions en justice contre l’émission de France 2 « Complément d’enquête ». Récit d’audience.
Ce chômeur de longue durée a trouvé un petit boulot dans son quartier de Lille. Lui ouvrira-t-il les portes d’un déménagement ?
160 des 228 salariés du Centre de relations clients ont décidé de prendre le plan social. Une hécatombe signée Bolloré.
Célébrée par le milieu, la start-up de livraison de repas a coulé à l’été 2016. Un fiasco exemplaire et socialement désastreux.
Pour un start-uppeur, la recherche d’argent frais est une partie de poker, pleine de coups de bluff et de coups fourrés.
Le monde des start-up et de la tech n’échappe pas au sexisme que les femmes rencontrent dans les autres milieux. Enquête.
Le gouvernement présente ce lundi son « plan étudiants » qui pourrait instaurer l’admission au mérite. Qu’en pense Nanterre ?
Les employés du centre d’appels de Canal+ ont accepté l’accord sur la flexibilité, mais pour mieux bénéficier du plan de départ.
Épisode sonore. Comme la moitié des étudiants, Mélissa, 18 ans, boursière, jongle entre ses petits boulots et ses cours.
Les conseillers ont tenu un discours différent à chacun des syndicats. Le texte final a été une surprise. Une mauvaise.
Jeudi, face à une direction butée, les salariés des centres d’appels de Rennes et Saint-Denis ont manifesté ensemble.
Info « Les Jours ». En plus de la liquidation du centre de Saint-Denis, le patron agite la fermeture de celui de Rennes.
Les syndicats dits « réformistes » sont coincés entre des conseillers ministériels inflexibles et une base en ébullition.
Les employés des Centres de relations clients, visés par un plan social, sont en colère contre Bolloré. La grève dure.
À l’origine de la réforme du Code du travail, des économistes influents défendent depuis des années la « flexisécurité ».
Au terme d’un été de faux dialogue, les conseillers ont repris la plupart des propositions du syndicat patronal.
Les conseillers usent de ruses de Sioux avec les syndicats pour esquiver toute négociation sur la réforme du Code du travail.
Pilotée par le cabinet de la ministre, la réforme du Code du travail s’élabore en petit comité et dans un climat paranoïaque.
Info « Les Jours ». Le groupe vient de relancer le processus de rapprochement entre CNews et le gratuit « CNews Matin ».
Derrière les discussions avec les syndicats sur le Code du travail, les cabinets sont en compétition pour avoir le dernier mot.
Info « Les Jours ». Un rapport alerte sur la gravité des risques psychosociaux depuis l’arrivée de l’homme d’affaires.
Après un congé maladie, la chômeuse a repris sa quête d’un emploi avec obstination. Mais la fin de droits approche.
Stress, burn-out : « Les Jours » publient une étude accablante sur le mal-être des salariés du géant des cosmétiques.
Selon l’Insee, le taux de chômage vient de passer sous les 10 %. À Montargis, c’est encore le statu quo.
Certains chômeurs deviennent conseillers Pôle emploi. Pas par vocation, mais pour avoir un travail.
Chaque conseiller Pôle emploi gère des centaines de chômeurs. Premier objectif : repérer ceux qui n’auront pas besoin d’eux.
Le métier d’aide à domicile recrute. Précaire, éprouvant, il attire quasi exclusivement des femmes au chômage.
Désormais, l’inscription à Pôle emploi se fait par internet. Un cauchemar pour les demandeurs d’emploi qui ne maîtrisent pas l’outil.
Le stage de Marie-France n’a pas abouti. Mais la chômeuse suivie par « Les Jours » a l’habitude de jongler entre les métiers.
Faute de travailleurs qualifiés à Montargis, Patrick Bourrelier fait venir des ouvriers de Pologne dans son usine de métallurgie.
Motivée, organisée, optimiste : elle est une bonne élève de Pôle emploi. Pour des résultats bien maigres.
Réfugiés temporaires (3/6). Sous-payés, mal-logés, parfois victimes de violences, les Syriens survivent dans une Turquie dépassée.
Leurs produits ? Des CV. Leurs clients ? Les recruteurs. Les conseillers Entreprises Pôle emploi sont des VRP assumés.
Réfugiés temporaires. « Les Jours » entament une série consacrée aux réfugiés syriens en Turquie. Parmi eux, des enfants au travail.
Réfugiés temporaires. À Gaziantep, où vivent 325 000 Syriens, beaucoup d’enfants travaillent pour un salaire de misère.
Elle est au chômage depuis mars. Son mari, depuis avril. Dans leur pavillon, le temps se fait long et le budget se réduit.
Cet après-midi, un conseiller Pôle emploi organise un atelier. Face à lui, des chômeurs englués dans des histoires personnelles.
Attention, zone sensible. Dans le hall de l’agence se croisent chômeurs angoissés et conseillers sur le qui-vive.
Chaque matin, avant que les chômeurs arrivent, l’équipe de l’agence Pôle Emploi de Montargis prépare la journée.
Olivier Faure a participé au séminaire des députés socialistes supposé faire des propositions pour modifier la loi sur le travail.