De Marseille
Une petite affiche collée à l’entrée du stade Marcel-Cerdan annonce le match au sommet : « OM-Athlético. Billets 5 euros. » Comment ? Un remake de la finale européenne perdue 3-0 en mai (lire l’épisode 16 de la saison 1) ? Et sur la pelouse de Carnoux-en-Provence, petite ville dans les collines et la pinède, entre Marseille et Cassis ? Po po po. On se frotte les yeux. Mais non, bêta, c’est la réserve de l’OM, les minots, ceux du centre de formation, qui ont moins de 21 ans. « On est des bébés », dit un responsable de l’équipe. En face, l’Athlético ne vient pas de Madrid, mais des quartiers nord de Marseille. Avant, son nom, c’était Groupe sportif Consolat, du nom de la cité où le club est né. Une équipe de caractère, qui a un temps frôlé la montée en Ligue 2. Mais qui a dégringolé en National 2 à la fin de la saison dernière, soit le quatrième échelon du football français. Au début de l’été, elle a été rebaptisée « Athlético Marseille » et professe une grande ambition, celle de devenir le deuxième club de la ville. Consolat aussi en rêvait. Mais l’Athlético a chopé du gros : Cyril Hanouna.
Non, l’animateur de C8 n’assurera pas le spectacle ballon au pied. Il doit venir comme investisseur, sauf que rien de précis n’a émergé pour l’instant. « Il est partant. Il sera avec nous dans la structure pro », assure aux Jours le président du club, Rachid Yahiaoui. Selon lui, Hanouna investira dans la société créée par l’ancien défenseur de l’OM Souleymane Diawara, l’homme-clé du projet.