Jamais il ne s’est assis au premier rang de la salle d’audience, là où les deux fils aînés de Nicolas Sarkozy, puis sa femme, Carla Bruni, ont assisté, à deux jours d’intervalle, à l’interrogatoire de l’ancien président de la République et à la plaidoirie de son avocate, Jacqueline Laffont. Claude Guéant est resté discret, silhouette furtive aperçue dans les couloirs du Palais de Justice, s’attardant rarement pour discuter. Le 2 décembre, en plein « procès Bismuth », l’ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy a été mis en examen supplétivement pour « association de malfaiteurs » dans l’enquête sur l’argent libyen qui aurait servi à financer la campagne du candidat Sarkozy en 2007. Ce n’était pas une première. Depuis 2015, les juges d’instruction lui ont déjà signifié neuf infractions dans ce dossier
![Claude Guéant](/ressources/image/ep8-libye-img-libye-1.jpeg)
Le procès des écoutes découle du dossier libyen, qui a plané au-dessus des deux semaines de débats, sans jamais être évoqué. Mais on y a entendu le même type de défense développée dans les deux affaires.