
La peine prononcée en première instance a été confirmée : trois ans de prison dont un ferme. Une condamnation inédite pour un ex-Président.
Son rôle dans la série.
Âgée de 60 ans, l’avocate est une spécialiste de la délinquance en col blanc : elle a défendu Alfred Sirven dans l’affaire Elf, Charles Pasqua dans l’affaire « pétrole contre nourriture », Jean-Marie Messier dans l’affaire Vivendi ou le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre dans l’affaire Bettencourt. Elle fait ses débuts au début des années 1980 dans le cabinet de l’avocat Pierre Haïk, qu’elle finit par épouser. Grand ami de l’avocat et prévenu Thierry Herzog, Pierre Haïk a accepté la défense de Nicolas Sarkozy mais, atteint de la maladie d’Alzheimer, ne peut l’assurer. Jacqueline Laffont a pris la suite. Réputée pour ses raisonnements implacables, sa précision et sa très grande clarté, c’est elle qui plaidera en dernier pour défendre son client dans ce procès historique.
Son rôle dans la série.
Pénaliste de renom, Jacqueline Laffont était présente au côté d’Alexandre Benalla lors de son audition par la commission d’enquête du Sénat. Elle a défendu Nicolas Sarkozy dans le procès des écoutes fin 2020. Avec son mari, Pierre Haïk, elle a fondé l’un des cabinets d’avocats les plus puissants, spécialisé dans les affaires politico-financières (les emplois fictifs de la mairie de Paris, Bettencourt, Elf…). Ils ont assuré la défense de Charles Pasqua, de Laurent Gbagbo, de Jean-Marie Messier ou encore de Nicolas Hulot.
La peine prononcée en première instance a été confirmée : trois ans de prison dont un ferme. Une condamnation inédite pour un ex-Président.
Au menu : arrêt dans l’affaire Bismuth, procès en appel Bygmalion et décision sur le renvoi devant un tribunal des financements libyens…
Interrogé sur les écoutes, l’ex-Président, agacé et véhément, a nié en bloc tout pacte de corruption. Devant une cour dubitative.
Ce mardi, les écoutes Sarkozy-Herzog ont été diffusées pour la première fois. Notamment celle où le pacte de corruption présumé se dessine…
Réquisitoire clément pour l’ex-chargé de mission, dont l’affaire a révélé l’amateurisme du pouvoir macroniste. Jugement le 5 novembre.
La vidéo des violences du 1er mai 2018 a déclenché une affaire d’État tentaculaire qui arrive devant la justice ce lundi.
Empêtré dans les affaires, l’ex-Président multiplie les prises de parole hostiles à la justice. Une stratégie qui se révèle contreproductive.
L’ex-Président est condamné à trois ans de prison, dont un ferme. Un jugement historique. Il va faire appel.
Le procès Bismuth découle de l’affaire libyenne… qui devrait aussi conduire Sarkozy au tribunal. Un dossier plus explosif encore.
Pas de corruption, pas de trafic d’influence, juste de l’amitié : les avocats des prévenus ont balayé toutes les accusations.
Pendant plus de quatre heures, le parquet a chargé l’ex-Président et ses deux coprévenus. Il a requis quatre ans de prison, dont deux ferme.
Au procès des écoutes, l’ex-Président, fidèle à lui-même et à son ego, s’est défendu en bloc de tout ce dont il est accusé.
Gilbert Azibert ? Captivé par des points de droit. Thierry Herzog ? Dingue de procédure pénale. Les prévenus réfutent toute corruption.