Valérie Pécresse va-t-elle se succéder à elle-même et profiter de cette victoire pour se présenter ensuite à la présidence de la République ? La gauche réussira-t-elle à s’allier malgré ses divisions ? L’étiquette La République en marche (LREM) suffira-t-elle à remplacer l’absence totale de notoriété ? Jordan Bardella va-t-il s’imposer comme le nouveau visage du Rassemblement national ? Tels sont, entre autres, les enjeux de l’élection régionale en Île-de-France, dont le premier tour se tient dans dix jours, le dimanche 20 juin. Car, oui, peut-être ne l’avez-vous pas remarqué, mais nous vivons actuellement les derniers jours d’une campagne électorale. Une campagne très particulière, puisque, Covid oblige, elle se déroule pratiquement sans meetings et que les électeurs ont plus la tête à retrouver leur vie d’avant la pandémie qu’à lire des professions de foi. L’abstention risque d’être massive (le scrutin régional étant traditionnellement peu mobilisateur), mais Les Jours font leur devoir de citoyen et décryptent les chances des principaux candidats.
Élue de justesse présidente de région en 2015 (elle avait alors mis fin à dix-huit ans de gestion socialiste en Île-de-France ), Valérie Pécresse aborde cette élection avec confiance.