Le 31 août 1997, aux alentours de minuit et demi, la Mercedes Benz qui transporte la princesse Lady Diana et son compagnon, Dodi Al-Fayed, s’écrase contre le treizième pilier du tunnel de l’Alma à Paris. L’homme d’affaires égyptien et le conducteur de la voiture, Henri Paul, meurent sur le coup. Quand les secours arrivent sur place, seuls la princesse Diana et Trevor Rees-Jones, son garde du corps, respirent encore. Il leur faudra une heure pour désincarcérer le corps de la princesse de Galles, qui est ensuite transportée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Victime d’une hémorragie interne, elle s’y éteint vers 4 heures du matin. L’annonce de la mort de ce personnage public très populaire provoque, dans le monde entier, une intense émotion. Très vite, les premières questions sur les circonstances de l’accident surgissent : la responsabilité du conducteur est-elle engagée ? Roulait-il trop vite afin d’échapper aux paparazzis qui les poursuivaient ? Une ou plusieurs autres voitures ont-elles été impliquées ? La Mercedes a-t-elle eu une défaillance technique ? Le véhicule a-t-il pu être saboté ? S’agit-il vraiment d’un accident, ou bien d’un meurtre ?
La Mercedes est restée entre douze et quinze mois au fort de Rosny. Et elle en est ressortie en pièces détachées. Tous les éléments ont fini en kit, sous scellés, et les scellés conservés dans des conteneurs eux-mêmes scellés.
La justice française est saisie. Une enquête, qui s’avérera longue et compliquée, commence. Et