Elon Musk ne peut pas devenir président des États-Unis, car le milliardaire américain, sud-africain d’origine, n’a obtenu la citoyenneté que par naturalisation, en 2002, à 31 ans. Sinon, à en juger par le déchaînement de louanges chez les conservateurs après son rachat de Twitter, il pourrait sans doute y prétendre, à l’instar d’un Donald Trump. L’ex-président n’a d’ailleurs pas été en reste sur Fox News, célébrant en Elon Musk « un bon gars » qui « va apporter des améliorations » au réseau social. Greg Abbott, le gouverneur républicain très droitier de l’État du Texas l’a, lui, invité à y relocaliser l’entreprise californienne achetée pour 44 milliards de dollars (41,8 milliards d’euros). Après tout, il s’y est lui-même installé, ainsi que le siège social de Tesla, sa société de voitures électriques. Cet emballement des conservateurs
Comment expliquer alors ce nouveau Elon Musk devenu la coqueluche des conservateurs états-uniens ? Tout d’abord par l’affirmation, plus nette à l’occasion de la crise sanitaire du Covid-19, de ses convictions libertariennes de défiance vis-à-vis de l’État et des régulations que peut imposer la puissance publique. La lutte incessante qu’il mène dès le printemps 2020 contre les confinements – « fascistes » et infantilisants, selon