«Réunion campagne ! » Là, c’est moi, Isabelle Roberts, qui bats le rappel. Bon, en vrai, pas besoin de battre le rappel ni personne d’ailleurs, parce que toute l’équipe est déjà là, autour de la table de type suédois, époque première partie du XXIe siècle. Parce voilà, c’est la saison 2, Les Jours renfilent leur battle-dress et partent en campagne, notre objectif : 2 000 abonnés supplémentaires, soit l’équilibre financier.
La saison 1 de cette campagne était il y a un an pile et nous n’en avons tiré que du bon : des milliers d’abonnés en plus d’abord, qui nous ont donné de l’oxygène, certains qui nous ont connus par cette première campagne, d’autres qui avaient toujours procrastiné et en ont profité pour sauter le pas, et d’anciens abonnés enfin, qui en ont profité pour revenir parmi les jouristes, comme nous appelons nos abonnés. Nos abonnés, justement, nous avons mesuré, lors de cette première campagne, leur engagement : ce sont eux et elles, c’est vous qui avez été nos meilleurs ambassadeurs, qui avez dit votre amour des Jours sur les réseaux sociaux, qui avez abonné, parrainé vos amis, votre famille, vos animaux domestiques, qui avez offert des abonnements à de parfaits inconnus sur Twitter (on vous jure que c’est vrai !)
Voilà ce qu’on se disait, en réunion de campagne, autour de notre table de type suédois. Que Les Jours, c’est un média, mais pas seulement : c’est un média indépendant. Et qu’un média indépendant, sans publicité, c’est un engagement, une conviction. Pour nos abonnés et pour nous aussi, l’équipe des Jours. Une conviction, partagée avec nos lecteurs et lectrices, qu’on peut faire de la presse autrement, qu’on n’est pas condamné aux grands groupes, à la publicité envahissante, à l’info copiée-collée, au journalisme sans mémoire. Que la presse n’est pas qu’un passé, mais aussi un futur, qu’elle doit innover, s’inventer en permanence, s’adapter aux usages. C’est pour cela que nous avons créé Les Jours et inventé l’actualité en séries, ce « Netflix du journalisme » – ce sont nos abonnés qui ont trouvé la formule. C’est pour cela qu’aujourd’hui, au bout de trois ans, faisant preuve d’une belle résilience, avec 11 000 abonnés, nous sommes proches de l’équilibre.
Proches, mais pas encore à l’équilibre. Et quand on n’est pas à l’équilibre, on peut tomber à tout moment. C’est pourquoi nous avons besoin de vous, et que nous lançons ce crowdfunding d’abonnements pour atteindre cet objectif : 2 000 abonnés supplémentaires. Et comme nous ne voulons pas survivre mais vivre, grandir, nous développer, faire prospérer la fabrique d’histoires vraies que sont Les Jours, en les déclinant en livres (sept sont déjà parus et plus de 80 000 exemplaires vendus), en documentaires, en fictions, en podcasts, nous menons parallèlement une levée de fonds. C’est avec vous que nous réussirons, comme c’est le cas depuis le tout début des Jours et notre tout premier crowdfunding qui nous a permis de construire ce site. Parce qu’aujourd’hui, un média ne peut se faire sans ses lecteurs et lectrices, des jouristes que nous écoutons, chouchoutons, rencontrons (et ça, nous allons le faire encore plus), des jouristes que nous ne retenons pas prisonniers. Eh oui, aux Jours on peut se désabonner aussi facilement qu’on s’abonne, c’est ça aussi avoir confiance dans un média, et figurez-vous que malgré ou sans doute à cause de ça, on se désabonne peu des Jours, on devient vite accro !
Alors c’est parti, soutenez Les Jours, entrez en campagne ! Comment faire ?
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- Abonnez-vous ! Réabonnez-vous ! Et soutenez un média indépendant, tenace, sans publicité, en profitant de nos tarifs spéciaux de campagne : 1 an d’abonnement à partir de 60 euros au lieu de 90, 6 mois d’abonnement à partir de 30 euros au lieu de 49, ou à partir d’1 euro le premier mois puis 8,50 euros.
- Vous pouvez aussi faire un don via la plateforme « J’aime l’info ». Ce don est défiscalisé à 66 % : pour 100 euros, il ne vous en coûtera que 34 euros ; pour 1 000 euros, 340 euros, etc. Si vous souhaitez faire un don au nom d’une société, ça marche aussi – dans ce cas, la défiscalisation est de 60 %.
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Voilà tout ce qu’on s’est dit autour de notre table. Ça et plein d’autres choses encore, que c’est fou tout ce qu’on a pu faire en trois ans : 116 obsessions, 1 925 épisodes, 62 scoops, 7 502 images, 4 prix dont le prix Albert-Londres pour Les revenants. Les yeux plongés dans les affiches des dernières séries des Jours – The Balkanys, Le sale boulot, Il faut sauver le soldat Maya, Atomic Lorraine, De l’autre côté du guichet, Viva l’Algérie !… –, nous nous sommes dit cette chose toute bête : « On fait plein de trucs super, il faut que les gens le sachent. »
Et puis, systématiquement, dans ce genre de réunion, à l’heure de lancer une nouvelle opération telle que celle que nous ouvrons aujourd’hui, la même question revient sur la table de type suédois : il faut trouver un slogan de campagne ! Et puis, systématiquement, la question se clôt de la même façon, bah, le slogan on l’a déjà, c’est le nôtre : Les Jours, le média qui raconte l’actualité en séries.
L’actualité, c’est la vie qui nous entoure, son rythme fou, ce bombardement d’informations en continu. Ce sont, en regard, nos indignations quotidiennes à tous, jouristes et journalistes, nos émotions, nos incompréhensions, notre envie d’en savoir plus, de piger mieux, de ne pas s’en laisser conter, de gratter ce petit truc qui nous chiffonne. Les séries, c’est le réceptacle de cette envie d’un journalisme têtu, obstiné, qui ne se contentera pas d’un papier vite fait, vite cliqué, vite oublié, cette envie d’un journalisme profond, où chaque nouvel épisode est une manière de creuser un peu plus une problématique, de cerner mieux encore la psychologie d’un personnage, de comprendre, touche à touche, le décor de nos vies et de la vie des autres. Parce que ces Jours-là sont les vôtres, les nôtres, parce que vous avez envie que ce journalisme-là, cette folle ambition-là, existe, pour tout ça, soutenez-nous : rallongez Les Jours.