Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Son rôle dans la série.
Pur produit de la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin est à ce jour directeur de l’ordre public et de la circulation. Mais il pourrait aisément devenir directeur de la malchance. D’après le commissaire, la présence d’Alexandre Benalla aux côtés des policiers le 1er mai a été décidée par l’un de ses subordonnés, Laurent Simonin, sans qu’il en soit averti. Deux mois plus tard, le même subordonné et deux de ses collègues ont transmis les images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla (ce qui est un délit). Là aussi, il l’aurait découvert après coup. Face aux députés, Alain Gibelin a déclenché une brève tempête en laissant entendre qu’Alexandre Benalla n’avait jamais été suspendu, avant de revenir sur ses propos. Le lendemain, il se prend un scud du commandant militaire de la Présidence de la République, pour qui Alain Gibelin était informé de la venue d’Alexandre Benalla le 1er mai, puisqu’il a vu les deux hommes échanger à ce sujet lors d’un déjeuner. Forts de ce dernier rebondissement, les députés ont décidé de l’entendre à nouveau. La poisse, on vous dit.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Malgré ce que dit le Président, l’affaire de son ex-chargé de mission est loin d’être terminée : contradictions, flous et bullshits.
À nouveau entendu à l’Assemblée, le directeur de l’ordre public a a bataillé pour recoller les morceaux de l’affaire Benalla.
L’affaire Benalla révèle la proximité entre le chargé de mission et les fonctionnaires qui lui auraient remis les images du 1er mai.