Populaire, audacieuse, de gauche… La ville prend un malin plaisir à se différencier de sa voisine. Et surtout de Gérard Collomb.
Son rôle dans la série.
Né en 1958, Bruno Bonnell a fait fortune dans le jeu vidéo. De 1983 à 2007, il cofonde et préside Infogrames, société lyonnaise qui deviendra l’un des fleurons mondiaux du jeu vidéo. En 2007, il se lance dans la robotique en rachetant la société Robopolis. Proche de Gérard Collomb, il s’engage en politique pour Emmanuel Macron et devient le référent En marche dans le Rhône pendant la campagne présidentielle. En juin 2017, il est élu député LREM à Villeurbanne, s’imposant contre Najat-Vallaud Belkacem (PS). Une fois élu, Bruno Bonnell n’hésite pas à utiliser ses relations au gouvernement pour communiquer sur ses propres investissements. Comme lorsque Nicolas Hulot, alors ministre de l’Écologie, vient tester à Lyon, dans le quartier de la Confluence, la navette sans chauffeur Navly, dont Bruno Bonnell n’est autre que l’actionnaire, explique Europe 1. En juin 2017, le site d’investigation Mediacités a également révélé que Bruno Bonnell détenait une société dans un paradis fiscal, l’État du Delaware aux États-Unis.
Par Mathieu Martinière/We Report
Populaire, audacieuse, de gauche… La ville prend un malin plaisir à se différencier de sa voisine. Et surtout de Gérard Collomb.
Depuis son retour à Lyon, Gérard Collomb s’est paré d’un vernis environnemental qui fait grimacer les écolos locaux.
Il se targue d’avoir prophétisé la colère mais oublie qu’à Lyon, les gilets jaunes sont aussi victimes de sa politique.