Indépendantes de l’État, ces structures décisives dans la gestion de la ressource sont pourtant l’objet de pressions pour financer le lobby agricole.
Son rôle dans la série.
Quand il était maire d’Angers (2014-2022), cet ancien membre des Républicains a souvent contesté avec véhémence les arguments des écologistes. Un jour, on l’a vu hurler sur une opposante Insoumise proposant de défendre la biodiversité ; un autre, lui lancer : « Vos propos alimentent l’écoanxiété »… alors qu’elle invitait à limiter la bétonisation. Un candidat idéal pour le portefeuille de la Transition écologique, en somme. C’est en tout cas le pari fait en juillet 2022 par la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne. Depuis, le ministre s’est fait bien discret, n’a pas semblé prendre la mesure de son poste et des urgences de l’époque… et s’est fait déposséder de la présentation du « plan eau » par Emmanuel Macron le 30 mars. Tout à fait étonnant.
Son rôle dans la série.
C’est à cette date que le ministre de la Transition écologique est devenu le héraut des économies d’eau en promettant la création d’un Ecowatt de l’eau dans une interview au Parisien. C’est peut-être le résultat d’une cure hivernale, puisqu’en septembre dernier il jugeait sur RTL que les polémiques « sur l'histoire du barbecue, du green de golf ou de je ne sais pas quoi » étaient inutiles.
Par Cécile Cazenave
Indépendantes de l’État, ces structures décisives dans la gestion de la ressource sont pourtant l’objet de pressions pour financer le lobby agricole.
Les mesures annoncées par Emmanuel Macron oublient l’impact de l’agriculture. Qui représente plus de la moitié de la consommation en France…
Des mégabassines aux mesurettes du « plan eau », « Les Jours » plongent dans des conflits aquatiques de plus en plus bouillants.