
5 tonnes de CO2 chacun en 2030 ? Cajolés par le gouvernement, les Français aisés en sont loin… quand les 50 % les plus pauvres y sont déjà.
Son rôle dans la série.
Elle a lancé le plan gouvernemental destiné à promouvoir une série de petits gestes pour faire de grandes économies d’énergie le 6 octobre dernier. Mais la Première ministre avait, comme son patron Président, préparé le terrain. Fin août, à l’ouverture des journées d’été du Medef, Élisabeth Borne avait posé le cadre, enthousiasmant, des prochains mois. « Ce plan, c’est un pacte que nous vous proposons : préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies. »
Par Cécile Cazenave
Son rôle dans la série.
Diplômée de Polytechnique et des Ponts et chaussées, Élisabeth Borne trace depuis une trentaine d’années une carrière mi-« techno » mi-politique, faite d’allers-retours entre haute fonction publique et monde de l’entreprise. En 1987, elle intègre le ministère de l’Équipement. Les années suivantes, elle conseille Jack Lang à l’Éducation nationale et Lionel Jospin à Matignon. Puis sera successivement directrice des concessions chez Eiffage, préfète de Poitou-Charentes, directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie… À sa nomination comme ministre des Transports en mai 2017, elle était à la tête de la RATP. En première ligne face aux cheminots, Élisabeth Borne connaît bien la SNCF pour y avoir été directrice de la stratégie de 2002 à 2005.
Par Alexia Eychenne
5 tonnes de CO2 chacun en 2030 ? Cajolés par le gouvernement, les Français aisés en sont loin… quand les 50 % les plus pauvres y sont déjà.
Le gouvernement encense sa politique, oublie que sa chère sobriété est plus subie que choisie et néglige toute stratégie à long terme.
Tandis que les coupures d’électricité menacent, l’affichage reste allumé. L’économie ne serait que de 110 GWh, mais le symbole est grand.
La Première ministre refuse de baisser la vitesse limite sur autoroute. Une mesure qui réduirait pourtant rapidement nos émissions de CO2.
Mollo sur le radiateur ? OK mais… et les pauvres dans tout ça ? « Les Jours » ouvrent le moteur à injonctions macroniste.
Après la grève intermittente, le référendum. Après les artistes, les économistes… Les syndicats ont des idées et des soutiens.