Si les théories de l’effondrement font recette, ses critiques aussi, qu’elles soient historiques, philosophiques ou politiques.
Son rôle dans la série.
Née en 1973, conseillère régionale en Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2010, Corinne Morel Darleux a eu plusieurs vies : consultante pour de grandes entreprises, elle claque la porte du CAC40 afin de s’engager d’abord dans le mouvement écolo Utopia, puis brièvement au PS, avant de suivre en 2008 Jean-Luc Mélenchon à la naissance du Parti de Gauche pour y asseoir son positionnement « écosocialiste ». Installée au pied du Vercors peu de temps avant, elle se penche sur les questions d’effondrement, notamment par le prisme de la littérature et du cinéma. En novembre dernier, elle démissionne de La France insoumise. Elle cite parmi ses centres d’intérêt les organisations d’écologie radicale Deep Green Resistance ou Extinction Rebellion.
Par François Meurisse
Si les théories de l’effondrement font recette, ses critiques aussi, qu’elles soient historiques, philosophiques ou politiques.
Le rapport sur la biodiversité sorti lundi avance des chiffres alarmants et pointe les responsables (nous), dans l’apathie politique.
Pour faire face à la fin du monde, l’ex-Insoumise Corinne Morel Darleux se nourrit de fiction et défend une écologie radicale.
Fin du monde. Chaque vendredi midi, « Les Jours » vous parlent effondrement et culture. Aujourd’hui, un roman de Jean Hegland.