À Lille, dans un des quartiers les plus pauvres de France, une association tente de réconcilier enfants et parents avec l’école.
Son rôle dans la série.
Quand elle est arrivée d’Algérie à l’âge de 7 ans, Fatiha Mifak ne parlait « pas un mot de français ». Aujourd’hui âgée de 48 ans, elle maîtrise parfaitement la langue. Elle dirige l’association Perspectives et s’investit pour que les enfants qui grandissent à Concorde 2, le quartier de son enfance, s’en sortent comme elle s’en est sortie. Pour ça, elle compte sur l’implication des parents. Souvent, ils n’ont pas les ressources économiques et culturelles pour accompagner leurs enfants dans leur scolarité. Les parents « ne savent pas forcément qu’ils ont leur place à l’école ». Aide aux devoirs, sorties culturelles, apprentissage de la laïcité… Fatiha Mifak veut transmettre aux parents les codes pour être présents au mieux pour leurs enfants.
Par les étudiants de l’ESJ Lille
À Lille, dans un des quartiers les plus pauvres de France, une association tente de réconcilier enfants et parents avec l’école.