Pour faciliter les plaintes des victimes de violences, une permanence policière vient d’être créée à l’Usap, l’unité qui les accueille.
Son rôle dans la série.
Fatima Le Griguer-Atig a travaillé pendant onze ans au service d’accueil des urgences de l’hôpital Robert-Ballanger, avant de créer l’Usap début 2016. Au départ, l’Unité spécialisée d’accompagnement du psychotraumatisme ne tenait que sur ses épaules, puis, peu à peu, d’autres psychologues ont rejoint l’équipe. Fatima Le Griguer-Atig ne laisse rien l’énerver malgré les nombreux obstacles qui se dressent parfois devant elle, quand il s’agit de mettre de nouvelles choses en place. Elle a créé les groupes de paroles et l’atelier de peinture psychosensorielle pour apaiser les psychotraumatismes des patients suivis à l’unité. Elle a complété sa formation de psychologue clinicienne par un diplôme universitaire (DU) de victimologie à René-Descartes en 2006. Elle a également suivi une formation de « debriefing et diffusing », des interventions psychothérapeutiques pour la prise en charge immédiate de traumatisme. Elle est enseignante en master de psychologie à Paris et pratique le foot et la peinture.
Par Sophie Boutboul
Pour faciliter les plaintes des victimes de violences, une permanence policière vient d’être créée à l’Usap, l’unité qui les accueille.
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En 2017, Lynda a failli mourir sous les coups de son mari. Le « protocole tentative de féminicide » a alors été enclenché pour elle et ses enfants.
Frappée et menacée de mort par son mari, Nathalie veut porter plainte. Alors l’Usap a fait venir la police à l’hôpital. Récit.
Chaque jour, des femmes victimes de violences conjugales arrivent à l’Usap. À bout, terrorisées, elles y sont accompagnées.