Le 3 juillet 1986, un corps de femme est découvert. Ce mardi, Jacques Rançon est dans le box des accusés. Il a failli ne jamais l’être.
Son rôle dans la série.
Haut-Savoyard fièrement revendiqué, Jacques Dallest a commencé sa carrière juridique en 1984 en tant que juge d’instruction. Quand il quitte son poste à Lyon, il fait les comptes. Dix affaires de crimes de sang n’avaient pas été élucidées. Le chiffre reste dans un coin de sa tête tandis qu’il accède au rang de procureur, jusqu’à être nommé à Marseille. Là, Jacques Dallest crée un listing des « cold cases » de la juridiction et ouvre une cellule pour se pencher à nouveau sur ces dossiers. Aujourd’hui procureur général de Grenoble, il a présidé le groupe de travail « cold cases » missionné par la Chancellerie pour améliorer le traitement de ces crimes complexes. Il espère que « certains parlementaires s’empareront de la question au moment venu pour soutenir les préconisations » rendues par le groupe.
Le 3 juillet 1986, un corps de femme est découvert. Ce mardi, Jacques Rançon est dans le box des accusés. Il a failli ne jamais l’être.