
L’homme a commis deux meurtres et a été condamné en première instance pour un troisième. Y en a-t-il d’autres ? Le trouble est là…
Son rôle dans la série.
Aumônier dans un hôpital, employé au service culturel de l’ambassade de France à Sarajevo, auteur d’un mémoire sur la liberté religieuse au Maroc… Gérald Brivet-Galaup a eu toute une vie avant de croiser la route de Jacques Rançon, mais sa carrière d’avocat aux assises, elle, a bien commencé avec le criminel samarien. La première fois qu’il a plaidé devant un jury populaire, c’était dans le dossier des disparues de la gare de Perpignan, aux côtés de son confrère Xavier Capelet. Grande entrée en matière. « Le premier jour, pendant les tours de questions, je me suis dit : “Bon, mon gars, si tu commences pas à poser ta première question le premier jour, t’en poseras jamais” », se souvient-il trois ans plus tard. Il faut croire que ses questions ont plu à l’accusé. Lunettes rondes posées sur le haut du nez, il assiste à nouveau Jacques Rançon en juin à Amiens.
L’homme a commis deux meurtres et a été condamné en première instance pour un troisième. Y en a-t-il d’autres ? Le trouble est là…
Près de 35 ans après le meurtre d’Isabelle Mesnage, le verdict est tombé. Malgré les interrogations qui entourent ce trop vieux cold case.
Le 3 juillet 1986, un corps de femme est découvert. Ce mardi, Jacques Rançon est dans le box des accusés. Il a failli ne jamais l’être.
À partir du 8 juin, le tueur de la gare de Perpignan comparaît pour le meurtre d’Isabelle Mesnage. Son passé et sa pensée vont être scrutés.