Comme les Ukrainiens après eux, les Afghans suivis par « Les Jours » ont rapidement obtenu le statut de réfugiés. Une exception.
Son rôle dans la série.
Jamila a 28 ans. Elle se souvient avoir secrètement suivi l’école dans une mosquée de la province de Ghazni où sa famille était réfugiée pour fuir le premier régime taliban (1996-2001). Après le lycée, elle étudie quatre ans les mathématiques à l’université. Une fois diplômée, son père refuse de la laisser travailler et elle doit rester à la maison. Finalement, avec le soutien de son frère, elle parvient à devenir enseignante en mathématiques. Elle s’est mariée avec Ataie Sami le 27 juillet dernier, deux semaines avant la prise de Kaboul par les talibans. Aujourd’hui, elle vit à Lille avec lui, dans un centre d’hébergement.
Comme les Ukrainiens après eux, les Afghans suivis par « Les Jours » ont rapidement obtenu le statut de réfugiés. Une exception.
Les rues sûres et l’indifférence générale amortissent leur peine. Les Afghans suivis par « Les Jours » se font peu à peu à l’exil.
Avant leur exil en France, ils vivaient dans un pays encore conservateur, mais de plus en plus libre. Puis les talibans sont revenus.
Mursal, Ishaq Ali, Sami, Jamila et Aqeel ont quitté l’Afghanistan en quelques heures. Ils racontent l’aéroport, l’angoisse, l’abandon.