Plusieurs membres du cabinet à la région travaillent à son élection à la tête de LR. Au risque de mélanger leurs casquettes.
Son rôle dans la série.
Discret mais à l’affût, le Lyonnais Jean-Jack Queyranne a gardé un strapontin à l’hôtel de région d’Auvergne-Rhône-Alpes en tant que conseiller régional du groupe des socialistes, démocrates, écologistes et apparentés. Président du conseil régional de Rhône-Alpes de 2004 à 2015, il participe désormais aux commissions sur les affaires culturelles et sur la sécurité. Docteur en sciences politiques, Jean-Jack Queyranne a participé à la fondation du PS au congrès d’Épinay en 1971. Député dès 1981, il participe au gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002) et devient ministre des Relations avec le Parlement en 2000. Dans une tribune piquante publiée sur Le Monde, Jean-Jack Queyranne n’a pas manqué de dresser un bilan négatif des 100 premiers jours de Laurent Wauquiez. Le socialiste craint les dérives populistes et le flirt avec le Front national, à l’approche d’élections cruciales pour Laurent Wauquiez. Et il a de quoi être vacciné. Tête de liste pour les élections régionales en 1998, Jean-Jack Queyranne avait pâti de l’alliance de Charles Millon, le président sortant, avec le FN. Un épisode encore traumatisant pour les élus locaux.
Par We Report
Plusieurs membres du cabinet à la région travaillent à son élection à la tête de LR. Au risque de mélanger leurs casquettes.
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Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui a fait des lignes TER un enjeu politique, chouchoute les usagers-électeurs.
Catholique revendiqué, le candidat à la présidence des Républicains manie le sabre avec l’islam et caresse le goupillon.