Associé de Mesrine, compagnon de route des Postiches, évadé en série… Assagi, il raconte trente ans de banditisme singulier.
Son rôle dans la série.
Fils d’un adjudant-chef, Jean-Louis Fiamenghi a passé sa petite enfance entre le Maroc et la Corse, son adolescence à l’école militaire, puis a tout plaqué en 1968. Avec son bac +2 en droit, « Bebel » entre dans la police sans passion en 1972 comme enquêteur de base à la brigade de répression du banditisme (BRB). Il se laisse pousser les cheveux et la barbe, d’où son second alias de « Boucle d’or », et fait les 400 coups à la brigade antigang, la BRI, de 1974 à 1984. Il se retrouve en première ligne dans la camionnette bâchée parmi les tireurs qui tuent Mesrine porte de Clignancourt, le 2 novembre 1979. Le voilà commissaire en 1994, affecté à la section opérationnelle des renseignements généraux chargé des islamistes radicaux, des séparatistes basques et corses. Devenu grand patron du Raid en 2001, c’est lui qui va dégoter dans l’île en juillet 2003 le bon tuyau pour localiser Yvan Colonna, aussitôt arrêté dans une bergerie. Promu en 2007 à la tête du service de protection des hautes personnalités, il assure la sécurité de Nicolas Sarkozy jusqu’en 2010. Bombardé préfet, Fiamenghi dirige le cabinet du préfet de police de Paris puis part dans le privé en 2012 comme directeur de la sûreté de Veolia.
Par Patricia Tourancheau
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