Interdits de travailler pour les plateformes de VTC depuis décembre, les chauffeurs non diplômés sont laissés à l’abandon.
Son rôle dans la série.
Les chauffeurs mobilisés contre Uber l’appellent « Monsieur le député Grandguillaume ». Ce diplômé en sciences économiques de 39 ans a été élu en 2012 à la tête de la première circonscription de Côte-d’Or. Au cours du quinquennat, Laurent Grandguillaume devient expert des problèmes des petits patrons. Il accepte un stage d’observation chez Nature et Découvertes, aide à éteindre un conflit entre artisans et auto-entrepreneurs, orchestre la simplification de la vie des entreprises, puis joue les pacificateurs entre taxis, VTC et « Loti ». En 2016, il peaufine une proposition de loi qui renforce les obligations des plateformes. Son texte entre en vigueur en janvier 2017. Au grand dam des patrons des applis – Uber et Chauffeur privé en tête – avec qui le député multiplie les « tweet-clash ».
Par Alexia Eychenne
Interdits de travailler pour les plateformes de VTC depuis décembre, les chauffeurs non diplômés sont laissés à l’abandon.
Sophia, qui emploie une quinzaine de chauffeurs, est devenue complètement dépendante d’Uber. Son chiffre d’affaires s’effondre.
La société bouleverse le secteur des transports et ne cesse, depuis son installation en France, de faire du chantage à l’emploi.
Au centre d’Aubervilliers, les employés de la plateforme coachent les chauffeurs et draguent les taxis. À la méthode Uber.