Depuis les attentats de 2015, les policiers sont plus nombreux à rapporter leur arme chez eux. Un dilemme pour les forces de l’ordre.
Son rôle dans la série.
Laurent (son prénom a été modifié) a rejoint la police après s’être engagé dans l’armée. À 34 ans, Il a une dizaine d’années d’expérience, notamment à la BAC (brigade anti-criminalité), en région parisienne puis dans l’est de la France. L’arme qu’il porte à la ceinture ne lui inspire aucun état d’âme. « Je sais très bien que je peux être amené à faire feu. C’est pas un truc qui me travaille. Si un jour je dois tirer, je sais que j’aurai raison. »
Par Camille Polloni
Depuis les attentats de 2015, les policiers sont plus nombreux à rapporter leur arme chez eux. Un dilemme pour les forces de l’ordre.
Les tirs accidentels de policiers, faits divers parfois mortels, révèlent des failles de formation et de sécurité.
Au fort de Montlignon, les formateurs de la police s’entraînent au maniement des armes entre les douves et les remparts.
C’est le 30e suicide dans la police cette année. Les forces de l’ordre sont les premières victimes de leur arme de service.
Craintifs, sûrs d’eux… Les policiers ne sont pas égaux devant leur pistolet. Mais ils vivent avec. Voici leurs états d’arme.