Il y a un an, Mahsa Jina Amini était tuée par le régime des mollahs. Une Téhéranaise exilée en France l’assure : la résistance est quotidienne.
Son rôle dans la série.
Le 13 septembre 2022, Mahsa Jina Amini, étudiante de 22 ans d’origine kurde, est en vacances à Téhéran quand la police des mœurs l’arrête, lui reprochant de mal porter son voile. À son frère présent lors de l’arrestation, les policiers disent qu’elle sera relâchée après un rappel sur le port du voile, mais elle tombe dans le coma le jour-même et décède le 16 septembre. La police affirme que Mahsa Jina Amini souffrait d’un problème cardiaque – ce que dément sa famille –, tandis qu’un scanner d’un crâne présenté comme celui de la jeune femme est diffusé sur la chaîne de télé basée à Londres Iran International, qui montre « une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral ». Très vite, des étudiants commencent à manifester et les protestations gagnent les rues, où des femmes se dévoilent en public. Sur la tombe de Mahsa Jina Amini est inscrit : « Tu n’es pas morte car ton nom sera notre nom de code. »
Il y a un an, Mahsa Jina Amini était tuée par le régime des mollahs. Une Téhéranaise exilée en France l’assure : la résistance est quotidienne.
Mahsa s’est réfugiée en France ; Kaveh, lui, est toujours à Téhéran. Ils racontent les deux faces d’une même révolution et de sa répression.
Depuis des semaines, « Mahsa » nous raconte la révolte de l’intérieur ; cette fois, elle le fait depuis la France : elle a quitté l’Iran.
Les mollahs multiplient les menaces contre les femmes non voilées… qui redoublent de résistance. Un instantané de révolte signé « Mahsa ».