Comme les Ukrainiens après eux, les Afghans suivis par « Les Jours » ont rapidement obtenu le statut de réfugiés. Une exception.
Son rôle dans la série.
Mursal a 26 ans. Elle commence à travailler à 15 ans comme volontaire dans une radio associative. Devient présentatrice. À partir de 2017, elle s’occupe d’un refuge pour femmes battues. Mariée à 19 ans à la suite d’un arrangement entre sa famille et celle de son mari, elle a un fils, puis deux ans plus tard une fille, tout en poursuivant ses études de droit. Quand elle réalise son rêve en intégrant la Commission indépendante des droits de l’homme, son mari s’oppose à son travail. De haute lutte, elle obtient le divorce, un combat qui lui vaut de perdre la garde de ses enfants. En quittant Kaboul, dans son sac, elle a glissé un collier, des boucles d’oreille et quelques livres, dont un roman de l’écrivaine turque Elif Shafak, Crime d’honneur.
Comme les Ukrainiens après eux, les Afghans suivis par « Les Jours » ont rapidement obtenu le statut de réfugiés. Une exception.
Les rues sûres et l’indifférence générale amortissent leur peine. Les Afghans suivis par « Les Jours » se font peu à peu à l’exil.
Avant leur exil en France, ils vivaient dans un pays encore conservateur, mais de plus en plus libre. Puis les talibans sont revenus.
Mursal, Ishaq Ali, Sami, Jamila et Aqeel ont quitté l’Afghanistan en quelques heures. Ils racontent l’aéroport, l’angoisse, l’abandon.