Le commentateur vedette est licencié pour « déloyauté » après un message de soutien à Sébastien Thoen, éjecté pour avoir parodié CNews.
Son rôle dans la série.
Vingt-sept ans de Canal+, vingt-sept ans de Zapping, et ouste, éjecté de l’empire du jour au lendemain pour « faute lourde ». Il y a celle, officielle, consistant, selon la direction bolloréisée de Canal+, à avoir déposé la marque « Zapping » à l’Inpi. Et il y a la faute officieuse : tout le long de la saison 2015-2016, Patrick Menais s’est largement payé la fiole de Bolloré. Tout simplement en faisant ce qu’il fait depuis vingt-sept ans, faire surgir la bêtise, l’absurdité, la violence par l’art du montage, la juxtaposition d’extraits du petit écran. Vingt-sept ans de clopes au bureau, de chemises à fleurs, vingt-sept ans à ne pas compter ses heures, et il vient rejoindre – aux côtés des membres de l’ancienne direction, de Maïtena Biraben et de la quasi-totalité de l’équipe d’i-Télé – la collection de scalps de Vincent Bolloré. Tschhh, zappé.
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Le commentateur vedette est licencié pour « déloyauté » après un message de soutien à Sébastien Thoen, éjecté pour avoir parodié CNews.
Sébastien Thoen et maintenant le commentateur vedette du foot : Canal+ exerce menaces et chantage sur ceux qui les soutiennent.
Choisie par Bolloré en 2015, virée pour faute grave en 2016, l’animatrice attaque Canal+ aux prud’hommes. Récit d’audience.
Info « Les Jours ». La ministre du Travail donne raison in extremis à Patrick Menais, viré de Canal+ par Vincent Bolloré.