Ah Noël, plaisir d’offrir, joie de recevoir une lettre de licenciement… Merci petit papa Noël Vincent Bolloré et tous tes petits rennes bien obéissants, Maxime Saada, président du groupe Canal+, Frank Cadoret, directeur général, Gérald-Brice Viret, directeur des antennes, sans oublier le directeur des sports, Thierry Cheleman. C’est en effet le cadeau que le commentateur vedette de Canal+ Stéphane Guy a découvert ce jeudi sous son sapin : il est viré. Viré, ainsi que l’annonce France Bleu, bel et bien viré, ainsi que Les Jours peuvent le confirmer, après son entretien à la DRH vendredi dernier ; viré après vingt-trois ans de bons
Le motif du licenciement de Stéphane Guy ? « Déloyauté ». Mais qu’a donc fait Stéphane Guy de si déloyal, de si grave, de si terrible ? Il a dit à l’antenne : « Je salue l’ami Sébastien Thoen, qui n’a peut-être pas eu la sortie qu’il aurait méritée. Et comme le disait Coluche, l’un des pères fondateurs de notre belle chaîne Canal+ : “Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois, ils disent des choses pour plaisanter.” » Affreux, n’est-ce pas ? Mais c’est de fait un véritable crime de lèse-Bolloré qu’a commis Stéphane Guy par ricochet : il a osé ainsi soutenir Sébastien Thoen, lui-même viré pour avoir parodié L’heure des pros, le gueuloir de CNews, dans un sketch
Stéphane Guy vient ainsi rejoindre la longue cohorte de ceux qui ont été licenciés par Vincent Bolloré.