Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Son rôle dans la série.
Ce policier, membre de l’état-major de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police de Paris, a vite été surnommé « le troisième homme » par la presse. Sur les images du 1er mai, place de la Contrescarpe et ailleurs dans Paris, il se tient à proximité d’Alexandre Benalla et Vincent Crase, qu’il était chargé d’encadrer sur le terrain. Il n’intervient pas pour faire cesser les violences, semblant même prêter main-forte à « l’observateur » de l’Élysée et à son compère pour immobiliser une jeune femme. Le député de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon reconnaît en lui l’homme en civil qui lui a demandé de quitter le rassemblement en mémoire de Mireille Knoll, le 28 mars. Philippe Mizerski est effectivement visible sur des images prises ce jour-là, ainsi que lors de la visite d’Emmanuel Macron au salon de l’agriculture.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Ce mercredi, au menu de la commission d’enquête, il y avait un chef de cabinet, un général, un commissaire et des contradictions.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Entendus par la commission d’enquête, le préfet de police de Paris comme le directeur de l’ordre public ont chargé leurs subordonnés.