Replay. Peu d’électeurs ont voté mais ceux qui l’ont fait ont choisi des têtes connues. « Les Jours » ont détricoté résultats et discours.
Son rôle dans la série.
Médecin de profession et Marseillais pure souche – il a été premier adjoint pendant treize ans –, Renaud Muselier, 62 ans, vante l’implication de sa région dans la crise sanitaire. D’abord soutien de Didier Raoult, comme le veut la tradition locale dans la droite marseillaise, le président sortant s’affiche ensuite aux côtés des restaurateurs, lorsque ceux-ci pestent contre la fermeture des établissements. À l’heure du bilan, Renaud Muselier vante aussi ses actions écologiques, pourtant estimées insuffisantes par la gauche. Il tente aussi quelques innovations sécuritaires, comme l’installation de systèmes de reconnaissance faciale dans les lycées, projet finalement stoppé net par la justice. Lorsqu’il est élu à la tête de la région en 2017 à la suite de Christian Estrosi, ce mandat de première importance met fin à une décennie plutôt malchanceuse. Il garde particulièrement en travers sa défaite surprise contre les socialistes en 2008 pour la présidence de la communauté urbaine. Une autre époque : depuis, la gauche a perdu presque toutes les collectivités du coin.
Une mesure forte si il est président de région : consacrer d’ici six ans 20 % du budget de la région à la sécurité.
Replay. Peu d’électeurs ont voté mais ceux qui l’ont fait ont choisi des têtes connues. « Les Jours » ont détricoté résultats et discours.
Grâce au retrait de la gauche, le RN voit se former, entre lui et la région, un barrage républicain au profit de la droite. Comme en 2015.
Replay. Une participation très faible, la droite en tête, le RN déçu, LREM nulle part, la gauche bof… Revivez le premier tour des régionales.