Tu savais pour Cate Blanchett et son accident de tronçonneuse ? On se pose en terrasse ou à l’intérieur ? Pour les vacances, t’es plutôt Ibiza ou Provins ? L’après-confinement pose toujours autant de questions, si ce n’est plus encore, que le confinement : après Le Journal de quarantaine, Les Jours poursuivent avec Le journal déconfiné la publication d’un fil d’informations vérifiées et validées par la rédaction. Après la semaine 1 du Journal déconfiné, la semaine 2, la semaine 3, la semaine 4, la semaine 5 et la semaine 6, voici la nouvelle à lire ci-dessous.
Le travail, c’est (un peu) la santé. Cool mais gaffe. Gaffe mais cool. Telle est, en somme, la philosophie du nouveau protocole sanitaire pour les entreprises que Les Échos dévoilent et que le gouvernement devrait rapidement adopter. Les sociétés peuvent ainsi renoncer à la règle des 4 m2 autour d’un salarié, remplacée par celle du simple mètre de distance mais elles peuvent aussi continuer de respecter la règle. Le télétravail n’est plus la norme, cependant les personnes particulièrement sensibles au Covid-19 peuvent continuer de le pratiquer.
FlopCovid (le retour). Décidément, rien ne va avec StopCovid. Le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, l’a révélé ce mardi lors d’une conférence de presse : l’appli de suivi épidémiologique n’a envoyé que… quatorze notifications. Cette notification doit être reçue par les utilisateurs qui ont été en contact avec une personne testée positive au Covid-19 (et qui a entré dans l’appli un QR code remis par son médecin à cette occasion). Bref, c’est la cata, comme le laissaient présager les faibles chiffres de téléchargement (1,9 million à ce jour), et les gens désinstallent en masse l’appli. D’ailleurs, même si Cédric O ne l’a pas précisé, il est vraisemblable que trois semaines après son lancement, StopCovid n’ait servi à identifier aucune personne positive après un contact. Clap, clap, clap. Allez, si vous voulez faire quelque chose d’utile, lisez donc les articles des Jours sur StopCovid ici et là.
Pas la fin. La pandémie de Covid-19 « continue de s’accélérer » dans le monde avec un million de cas « signalés en seulement huit jours » a indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). D’humeur décidément joyeuse, le directeur de l’OMS a poursuivi : « Nous savons que la pandémie est bien plus qu’une crise sanitaire, c’est une crise économique, sociale et, dans de nombreux pays, politique. Ses effets se feront sentir pendant des décennies. » Et s’il vous restait un soupçon d’optimisme, il sera douché par cette conclusion : « Nous ne savons pas où ni quand la prochaine pandémie se produira, mais nous savons qu’elle aura un impact terrible sur la vie et l’économie mondiales. »
Déjà le retour. « Extrêmement probable ». C’est ainsi que le Conseil scientifique du gouvernement qualifie la possibilité d’une deuxième vague de contamination en France constatant, dans son dernier avis transmis au gouvernement et consultable ici en pdf, « une circulation encore très importante du virus à l’échelle planétaire » ainsi qu’une immunité collective « très insuffisante » (5 % de la population française). C’est pour cela et « à des fins de recherche et de suivi épidémiologique » que le Conseil scientifique recommande que soient conservées les données des patients atteints jusqu’alors. Elles ne devraient pas être anonymisées, mais « pseudonymisées » afin de pouvoir les exploiter.
The kids are alright. Se basant sur une investigation épidémiologique menée à Crépy-en-Valois (Oise), haut lieu de la contamination en France, l’institut Pasteur indique que, dans les écoles primaires, il n’y a « pas de transmission importante du virus entre enfants ou vers les enseignants ». Sur les 1 340 personnes en lien avec les écoles de Crépy-en-Valois, seules 10 % ont été contaminées. Pour tout savoir de cet être étrange, de petite taille et qui a le don de ne pas choper le coronavirus mais celui d’attirer les poux, il faut lire notre enquête parue dans la série En quarantaine, « La marmaille entre les mailles du Covid-19 ».
Welcome to the pub. Le Premier ministre britannique Boris Johnson annonce ce mardi la réouverture des pubs, cafés, restaurants, coiffeurs (une félicité pour la tignasse de Boris), musées, hôtels à compter du 4 juillet. Assouplissement encore : la distance de deux mètres que doivent observer deux personnes entre elles est réduite à un mètre.
Beschränkung II. Le coronavirus pullulait parmi la bidoche : après la mise au jour de 1 500 cas d’infections dans un abattoir près de Gütersloh, dans l’ouest de l’Allemagne, ce sont deux cantons voisins qui sont reconfinés jusqu’au 30 juin. Soit 600 000 personnes de retour au Beschränkung (car c’est ainsi qu’on dit confinement en allemand, danke Les Jours).
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires. Et c’est aussi ce numéro qu’il faut aussi contacter en cas de difficulté à se faire tester.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Le jour d’après. Après « Le jour qu’on est », qui a permis aux confinés de ne pas perdre le nord, Les Jours sont heureux de vous présenter « Le jour d’après » : demain, on sera mercredi (24 juin 2020) et certains célèbreront le deuxième anniversaire de la réélection de Recep Tayyip Erdoğan à la tête de la Turquie. On ne peut que conseiller au président turc de s’offrir un abonnement aux Jours pour y lire les deux saisons de notre enquête sur son pays, La charnière suivie de La bascule, mais on a comme un doute, faites-le à sa place : abonnez-vous.
Bottin mondain du virus. Anne Hidalgo (maire de Paris) et Novak Djokovic (président de tennis) ont été testés