C’est un Maxime Saada tout en bretelles apparentes – sa marque de fabrique vestimentaire – qui a inauguré mardi 20 septembre Canal+ One, du nom du nouvel immeuble du groupe, en bord de Seine, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), à égale distance des deux bâtiments occupés jusqu’alors. « Une nouvelle étape » a vanté, face aux salariés réunis, le seul et unique rescapé de la purge effectuée sur l’ex-équipe dirigeante par Vincent Bolloré depuis sa prise de contrôle de Canal+ en 2015. Le président du directoire du groupe a assuré que ce nouveau siège « accueille et continuera d’accueillir de nombreux talents ». Sympa, mais il y a urgence à recruter des talents et surtout des talents de la technique tant, depuis la rentrée, Canal+ affiche une impressionnante succession de pannes et bugs à répétition, qui affecte notamment la diffusion du produit star de la maison, le foot.
Ça la fiche mal pour le groupe, et pour Maxime Saada en particulier, dont le compte Twitter continue de s’orner de la joie d’avoir remporté, le 29 juin, les droits de la prestigieuse Ligue des champions : « #historique », ajoutait-il dans son tweet conclu en américain « #thebestisyettocome ». Alors non, le meilleur n’était pas à venir, mais le pire oui et de fait, c’était historique dans un groupe qui a fait sa réputation sur son soin, certes dispendieux, à diffuser du foot dans les meilleures conditions techniques.