Au tout début de l’état d’urgence, comme le ministère de l’Intérieur le trouvait
« radicalisé », Brahim a été perquisitionné puis assigné à résidence pendant trois mois. Il vit depuis toujours à Échirolles, en banlieue de Grenoble. Lorsqu’il était plus jeune, il a passé une dizaine d’années en prison pour des histoires de stups qu’il a laissées derrière lui. Musulman pratiquant et
« de gauche », père de deux petites filles, maçon intérimaire quand
Les Jours l’ont rencontré, Brahim, 38 ans, est devenu agent technique pour une régie de quartier. Son assignation a accru son intérêt pour l’actualité politique et l’a décidé à aller voter à l’élection présidentielle. Il penche pour Jean-Luc Mélenchon, ou Benoît Hamon s’il dépasse le stade de la primaire.
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