Toujours pas de Nicolas Sarkozy… L’ancien président de la République n’a pas daigné se présenter, jeudi 20 mai, à la reprise du procès Bygmalion
Entendu à plusieurs reprises, ses arguments n’ont pas franchement convaincu le juge Serge Tournaire, magistrat instructeur qui signe l’ordonnance de renvoi du procès. Il n’a pourtant pas trouvé les preuves suffisantes pour le renvoyer devant le tribunal : « Si on peut trouver étonnant que le secrétaire général de l’UMP n’ait pas cherché à comprendre les raisons pour lesquelles son parti se trouvait au bord du défaut de paiement à la fin du mois d’avril 2012, force est de constater qu’il n’était ni destinataire des situations budgétaires émises par la direction financière ni signataire des engagements de dépenses », écrit-il dans cette même ordonnance. Puis de conclure : « L’enquête n’a pas permis de découvrir d’éléments matériels laissant penser qu’il était avisé du système de fausses facturations mis en place ou en capacité de le détecter. » À l’issue de l’instruction, Jean-François Copé a donc bénéficié d’un non-lieu.

Mais, comme souvent à la veille des grands procès politico-financiers, des documents ont refait surface. Les avocats du directeur de campagne de Nicolas Sarkozy,