Depuis le début du procès, il trépignait d’impatience. Tour à tour agité sur son siège ou arpentant la salle d’audience nerveusement, il distillait ses petites phrases pendant les (longues) suspensions. « C’est une histoire de fou », disait-il volontiers aux abords des bancs de la presse, assurant aussi : « Je veux que toute la vérité soit faite dans cette affaire. » Politique et prévenu, avocat de formation, Nicolas Sarkozy soignait sa com avant de plaider sa cause : ce lundi 7 décembre, il était interrogé à la barre du tribunal correctionnel de Paris où il comparaît pour « corruption » et « trafic d’influence ». Passant du registre solennel et indigné au ton quasi-clownesque, mimiques à l’appui, l’ancien président de la République s’est employé à répondre à toutes les questions
Avant de venir à la barre, Nicolas Sarkozy a échappé à la diffusion de cinq écoutes pendant l’audience, demandée par le ministère public