Bonjour les jouristes,
Entendez-vous mugir, comme chaque premier mercredi du mois, « Les dessous des “Jours” », en même temps que retentit la sirène ? Voici les dernières infos en direct de la rédaction : un anniversaire, une invitation jouriste, du podcast, la fonction des Jours à ne pas manquer et les titres qui, eux, ne vont pas vous manquer…
1 826 « Jours ». Il y a cinq ans, le 11 mai 2016, nous faisions cette chose insensée : lancer un média, un média en ligne, un média original qui dit non à l’exhaustivité et aux rubriques, un média obsessionnel qui raconte l’actualité en séries, qui attrape ses sujets et ne les lâche plus, un média qui creuse, raconte et révèle, un média qui fait la place belle à la photo, à l’écriture, à la narration, un média indépendant et sans pub. Il y a eu 1 826 jours de Jours depuis ce lancement, des Jours de joie, des Jours de galère, des Jours de gloire, des Jours de colère, des Jours de doute et ce jour, le 5 novembre 2020, où grâce à votre mobilisation, à vous, abonnées et abonnés des Jours, nous avons atteint l’équilibre. Sans vous, Les Jours n’existeraient pas, c’est pourquoi nous vous préparons plusieurs surprises.
Une invitation. Ces 5 ans commencent par une invitation pour vous, les jouristes : réservez votre soirée du jeudi 20 mai, nous vous convions à une conférence de rédaction en ligne des Jours. Le principe est simple : pendant une heure et demie environ, nous allons discuter ensemble
« Les Jours » ont des oreilles. Vous appréciez La traque, la série de Lena Bjurström sur les traces du plus haut gradé syrien jamais jugé pour crimes contre l’humanité ? Voici Colonel Raslan, la traque d’un bourreau. Dans ce podcast en dix épisodes, le journaliste Brice Andlauer a suivi chaque étape de l’enquête de Lena Bjurström pour Les Jours, ses coups de téléphone, ses rencontres avec des sources, avec des chasseurs de preuves syriens, avec des victimes, ses reportages en Europe… Un podcast produit par Les Jours pour la plateforme Audible, dont les jouristes peuvent découvrir ici les deux premiers épisodes. À lire également, le making of de cette superproduction dans La vie des « Jours ».
Si vous avez manqué le début. Elle a démarré ce dimanche dans un nuage toxique et une odeur d’œuf pourri : J’ai pollué près de chez vous est une enquête de Thibaut Schepman (déjà auteur, sur Les Jours, des séries Du cargo au frigo, Le vrai du bio, Trash Investigation et Steak assez) sur ces industriels qui polluent, les autorités qui les laissent faire et ceux qui les combattent. La série démarre fort avec une usine de pâte à papier, Fibre Excellence, qui pollue en toute impunité dans un rayon de 20 kilomètres, à Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, et l’entreprise Guy Dauphin Environnement, condamnée à 15 000 euros d’amende seulement pour quelque 65 000 tonnes de déchets jetés illégalement…
Ne manquez pas la suite. Bientôt deux mois qu’on attend le deuxième épisode de Bygmalion, la com aux mains sales, le procès de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy ayant été repoussé pour cause de Covid-19. Mais il devrait enfin se tenir à compter du 20 mai prochain et la série d’Aurore Gorius repartir comme sur des roulettes.
Le saviez-vous ? Vous voilà jouriste mais vous n’avez pas encore tout exploré de nos fonctionnalités. Tenez, le double compte. Oui, double compte parce qu’aux Jours on n’est pas chiens avec les abonné·e·s : chacun peut partager son abonnement avec qui il le souhaite et chacun aura sa propre session, sans déranger l’autre, en suivant les séries qu’il ou elle souhaite, en bénéficiant de la reprise de lecture des articles qu’il ou elle aura lus. Il suffit de cliquer ici.
Les titres auxquels vous avez échappé. C’est l’épisode 10 de Cause Commune, notre série en direct de 1871 écrite et dessinée par Éloi Valat, qui décroche ce mois-ci le palmarès des titres les pires, mais heureusement, on y a échappé. Forcément, il y était question de mutins, alors… Alors on a eu droit à la veine télévisuelle : « Mutin bonheur ». À la veine cinématographique : « Tous les mutins du monde », « Le panpan et le mutin ». Et enfin, à la veine, largement exploitée par cette rédaction, de la chanson : « Encore un mutin », « Ce matin, un mutin… » et « Mutin, mutin, c’est vachement bien ». Finalement, « Les mutins de la République », c’était pas mal.
Bon mois de mai à vous et la suite au prochain numéro.
Les Jours