
Jour 9. Sept et onze ans de prison, un acquittement. Le verdict est là ; pas la vérité des derniers moments du jeune antifasciste.
Son rôle dans la série.
Né dans le XVe arrondissement de Paris, Alexandre Eyraud a travaillé dans la sécurité. Il était au chômage au moment des faits. N’étant pas soupçonné d’avoir frappé Clément Méric, il est jugé pour « violence en réunion et avec arme » sur d’autres antifascistes présents ce jour-là. Il n’a jamais été placé en détention provisoire. Depuis, il a suivi une formation d’aide-soignant vétérinaire. Il a 28 ans.
Par Camille Polloni
Jour 9. Sept et onze ans de prison, un acquittement. Le verdict est là ; pas la vérité des derniers moments du jeune antifasciste.
Jour 8. Quatre, sept et douze ans de réclusion ont été requis contre les trois accusés. Derniers mots et verdict ce vendredi.
Jour 7. Les avocats des parties civiles ont voulu montrer le caractère politique de l’agression dont a été victime Clément Méric.
Jour 6. Après la rixe, le parrain des crânes rasés avait recueilli les accusés. Indécent, il a fait son show à l’audience.
Jour 5. À la barre, les ex-compagnes de deux des accusés ont raconté leurs versions de la bagarre qui a tué Clément Méric.
Jour 4. Malgré la foule et les caméras, les circonstances de la bagarre qui a entraîné la mort de Clément Méric restent floues.
Jour 3. Devant la cour, Agnès Méric a raconté son fils, un militant d’extrême gauche et « bien d’autres choses ».
Jour 2. La cour s’est penchée sur les vies heurtées des trois accusés du procès Méric, et leur rencontre avec l’extrême droite.
Jour 1. Le procès des trois skinheads s’est ouvert mardi, avec un accusé en retard et sans certains témoins-clés.