L’avocat historique de « Charlie », Richard Malka, a marqué la fin du procès par une plaidoirie en faveur de la liberté d’expression.
Son rôle dans la série.
Dessinateur féroce et homme discret, il a marqué ceux qu’il a croisés par la douceur de son tempérament, aussi frappante que son crayon était acéré, d’où le surnom de Tignous (« petite teigne » en occitan). Après des débuts à L’Idiot international et La Grosse Bertha, il est entré à Charlie en 1992. Signataire d’une douzaine d’albums, il a dessiné dans des titres aussi divers que La Croix, L’Équipe, Télérama, L’Humanité, Sciences et vie, Le Magazine littéraire. Il s’est lancé vers la fin de sa vie dans le reportage en bande dessinée, avec en particulier une chronique pour Charlie et un album à succès en 2007 sur le procès d’Yvan Colonna, assassin d’un préfet de Corse. Le 7 janvier 2015, il est mort un feutre à la main.
Par Thierry Lévêque
L’avocat historique de « Charlie », Richard Malka, a marqué la fin du procès par une plaidoirie en faveur de la liberté d’expression.
Accusé d’être jihadiste et le complice principal des tueurs de janvier 2015, il tente, à la barre, de passer pour un « simple » voyou.
À la barre, les survivants de « Charlie » se sont remémoré l’horreur du 7 janvier 2015, ont partagé leurs blessures, dit leur colère.
Bande à « Charlie », victimes de l’Hyper Cacher, accusés : le procès des attentats de janvier 2015 est un étrange ballet judiciaire.