
L’avocat historique de « Charlie », Richard Malka, a marqué la fin du procès par une plaidoirie en faveur de la liberté d’expression.
Son rôle dans la série.
Monument et référence du dessin de presse français pendant un demi-siècle, Cabu est le père de personnages universellement connus comme « le grand Duduche », le « beauf » ou « l’adjudant Kronenbourg ». Il a travaillé dans nombre de grands titres de la presse française, de Pilote, pionnier de la BD dans les années 1960, à Charlie (il est parmi les fondateurs en 1970) ou au Canard enchaîné (à partir de 1982), ainsi qu’à la télévision, notamment dans Récré A2. Son œuvre très prolifique se compte en dizaines d’albums. Né dans une famille d’enseignants catholiques à Châlons-sur-Marne, il a été très marqué par la guerre d’Algérie où il a servi comme appelé durant 27 mois. Cette période a forgé son antimilitarisme et son pacifisme, ses thèmes favoris. C’est lui qui a réalisé la fameuse une de 2006 avec Mahomet « débordé par les intégristes ». Son trait caractéristique et son art du portrait, l’esprit de dérision fulgurant et la culture de ce passionné de jazz en ont fait un des artistes du dessin les plus célébrés et les plus exposés du pays.
Par Thierry Lévêque
L’avocat historique de « Charlie », Richard Malka, a marqué la fin du procès par une plaidoirie en faveur de la liberté d’expression.
La question de la radicalisation traverse l’assassinat de Samuel Paty aussi bien que le procès des attentats de janvier 2015.
Accusé d’être jihadiste et le complice principal des tueurs de janvier 2015, il tente, à la barre, de passer pour un « simple » voyou.
À la barre, les survivants de « Charlie » se sont remémoré l’horreur du 7 janvier 2015, ont partagé leurs blessures, dit leur colère.
Bande à « Charlie », victimes de l’Hyper Cacher, accusés : le procès des attentats de janvier 2015 est un étrange ballet judiciaire.