
Des chercheurs fouillent dans l’histoire du catholicisme afin de chiffrer le nombre de victimes et d’agresseurs au sein du clergé.
Son rôle dans la série.
Lancée fin 2018 à la demande de la Conférence des évêques de France (CFE) et de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), la Ciase vise à faire la lumière sur les scandales qui entachent le catholicisme français depuis plus d’un demi-siècle, à l’image de l’affaire Bernard Preynat, prêtre condamné à cinq ans de prison, en mars 2020, pour des agressions sexuelles commises sur des scouts, un jugement dont il a fait appel. La Ciase s’intéresse aux violences perpétrées par des prêtres, des évêques, des religieux, mais aussi des laïcs consacrés, séminaristes, diacres, etc. Elle a trois missions – « l’établissement des faits, la compréhension de ce qui s’est passé et la prévention de la répétition de tels drames » –, mais pas celle « d’établir des responsabilités personnelles ». À sa tête, Jean-Marc Sauvé, haut-fonctionnaire en retraite, s’est entouré de divers profils : juristes, médecins, théologiens, spécialistes de la protection de l’enfance… La collecte de témoignages, via une ligne d’écoute, des réunions publiques et des auditions privées, s’achève fin octobre. Des travaux de recherche sont en cours. Le rapport final est attendu en octobre 2021.
Des chercheurs fouillent dans l’histoire du catholicisme afin de chiffrer le nombre de victimes et d’agresseurs au sein du clergé.
Pour les victimes, les mouvements mis en cause doivent s’ouvrir à des enquêtes extérieures. Les Focolari viennent enfin de s’y résoudre.
Depuis 2019, une commission enquête sur des décennies de silence. Elle a recueilli 6 500 témoignages, dont plusieurs sur les Focolari.
Info « Les Jours ». Deux hommes accusent à leur tour M., un membre de la communauté catholique des Focolari, d’agressions sexuelles.
Info « Les Jours ». Suite à nos révélations et après des décennies d’omerta, le mouvement catholique écarte ses dirigeants France et Europe.