Élus européens inculpés et enquête en France sur l’attribution du Mondial à l’émirat : l’édition 2022 s’achève dans un parfum de corruption.
Son rôle dans la série.
Né le 15 octobre 1968 à Bayonne, il est depuis 2012 le sélectionneur de l’équipe de France avec laquelle il a remporté le Mondial en 2018 et la Ligue des nations en 2021. Formé à Nantes, il a joué à l’OM avec lequel il a gagné la Ligue des champions en 1993, puis à la Juventus de Turin (où il a encore décroché une Ligue des champions et trois titres nationaux), Chelsea et Valence. Sélectionné 103 fois chez les Bleus entre 1989 et 2000, il a gagné le Mondial 1998 et l’Euro 2000. Comme entraîneur, il est passé par Monaco, la Juventus et l’OM, empilant encore les titres. Ce stratège et meneur d’hommes hors pair, populaire spécialiste de la langue de bois du football, est passé sans être inquiété à travers plusieurs affaires troubles : match truqué OM-VA en 1993 (alors qu’il était capitaine de l’OM) et dopage généralisé à la Juventus de Turin dans les années suivantes. Son contrat à la tête des Bleus vient à échéance après le Mondial du Qatar. S’il venait à passer la main, il ne quitterait pas le monde du football, la présidence de la FFF étant une option déjà officiellement envisagée.
Par Thierry Lévêque
Son rôle dans la série.
Né le 15 octobre 1968 à Bayonne, il est depuis 2012 le sélectionneur de l’équipe de France avec laquelle il a remporté le Mondial en 2018. Formé à Nantes, il a joué à l’OM avec lequel il a remporté la Ligue des champions en 1993, puis à la Juventus de Turin (où il a encore remporté une Ligue des champions et trois titres nationaux), Chelsea et Valence. Sélectionné 103 fois chez les Bleus entre 1989 et 2000, il a gagné le Mondial 1998 et l’Euro 2000. Comme entraîneur, il est passé par Monaco, la Juventus et l’OM, empilant encore les titres. Ce stratège et meneur d’hommes hors pair, populaire spécialiste de la langue de bois du football, est passé sans être inquiété à travers plusieurs affaires troubles : match truqué OM-VA en 1993 (alors qu’il était capitaine de l’OM) et dopage généralisé à la Juventus de Turin dans les années suivantes.
Élus européens inculpés et enquête en France sur l’attribution du Mondial à l’émirat : l’édition 2022 s’achève dans un parfum de corruption.
À la tête d’une fédération à la dérive, le président Le Graët pourrait survivre à ses turpitudes grâce aux résultats des Bleus au Qatar.
Muets sur les morts des chantiers du Qatar, hostiles au brassard contre l’homophobie… Les Bleus ont déjà perdu moralement le Mondial.
Info « Les Jours ». Betclic a reçu une aide publique alors que l’industrie prospère sur l’addiction et cible les jeunes de banlieue.
Les joueurs s’acharnent à arracher à la Fédération des sommes folles… mais dérisoires à leur échelle. Indécent ou logique ?